«
Il y a des éclairs blancs dans le ciel. Des balles sont tirées de tous les côtés. C'est comme un immense coup de foudre dans le ciel». C'est par ces mots du correspondant à Bagdad de la chaîne de télévision CNN, John Holliman, que les Américains et le monde entier apprennent le lancement de l'opération «Tempête du désert». Une offensive aérienne d'une ampleur inédite, partie des bases américaines d'Arabie saoudite et des porte-avions stationnés dans le golfe d'Oman. Une guerre en vidéo pour des téléspectateurs fascinés par un ballet irréel de points verts explosant sur un écran noir.
Cinq mois plus tôt, le 2 août 1990, l'Irak de Saddam Hussein, qui réclame une annulation de sa dette et une hausse des prix du pétrole, envahit le Koweït, son riche voisin, accusé de ne pas respecter son quota de production d'or noir. L'invasion est condamnée par l'ONU et dès le 6 août, l'Irak est placé sous embargo. Le 29 novembre, le Conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 678 qui rend légitime l'emploi…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.
Vente Flash
-50% sur l'abonnement numérique
J'EN PROFITE
Déjà abonné ? Connectez-vous