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« Les tracteurs sont prêts » : dans l’Oise, les agriculteurs sur le qui-vive face à l’arrivée de la neige

2024-01-17T15:00:40.422Z

Highlights: Au mardi après-midi aux alentours de 17 heures, une centaine d’agriculteurs s’apprête à connaître un épisode neigeux. Un partenariat avait été lancé en 2010, aprée que des intempéries ont paralysé des dizaines de communes. Des villages accessibles pour les pompiers ou le Samu.


Alors que la neige devrait faire son apparition ce mardi après-midi aux alentours de 17 heures, une centaine d’agriculteurs sont d’ores et d


« Les lames sont attelées, les deux tracteurs sont prêts. Maintenant, on attend et on garde le portable bien allumé », déclare Roger Vannier, agriculteur à Maimbeville (Oise). Alors que le département s’apprête à connaître un épisode neigeux aux alentours de 17 heures ce mercredi, une centaine d’exploitants agricoles, répartis aux quatre coins du territoire, sont sur le qui-vive. « Dès qu’on nous donne le feu vert, on se met en route », prévient Roger Vannier.

Conventionnés par le conseil départemental, ces professionnels ont pour mission d’assurer la circulation sur près de 2 000 km du réseau secondaire départemental, pendant que les agents départementaux s’occuperont eux des axes principaux. Un partenariat qui avait été lancé en 2010, après que des intempéries ont paralysé des dizaines de communes.

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« Mais même avant, on déneigeait déjà nos villages », précise Fabien Frémin, qui gère une exploitation de polyculture élevage à Campagne, situé dans le Noyonnais. Lui a passé son mardi après-midi à préparer le matériel, entre atteler les lames, accrocher les masses à l’arrière, mettre en place les câbles, « pour dégager des camions ou des voitures qui seraient coincés dans le bas-côté des routes ».

Des villages accessibles pour les pompiers ou le Samu

En charge du canton de Guiscard, il se prépare à passer la nuit dehors, un Thermos de café à portée de main. « Il faut avoir de quoi affronter la neige et le froid, précise-t-il. Et on a un équipement spécifique pour être vu par les automobilistes quand est obligé de sortir du tracteur pour dégager des voitures. » Et de glisser : « Sans nous, il y a beaucoup d’habitants qui seraient bien embêtés. Notre objectif principal, c’est avant tout que les villages soient accessibles pour les pompiers ou le Samu. »

Pour le moment, 7 cm de neige sont attendus dans le département. Mais si cet épisode neigeux s’avère plus conséquent que prévu, d’autres agriculteurs pourraient être appelés en renfort. En cas de mobilisation, ces professionnels sont dédommagés à hauteur d’environ 80 euros par heure. « On fait ça avant tout pour rendre service à la population », considère Roger Vannier, qui s’apprête à dégager les routes de Maimbeville à Catenoy, en passant à Breuil-le-Sec. Si les automobilistes sont appelés à limiter leurs déplacements, lui pense à ceux qui seront obligés de prendre leur voiture, coûte que coûte.

« Le but, c’est de passer le soir dans les villages, pour que les gens qui travaillent tard puissent rentrer chez eux, relate l’agriculteur. On rentre chez nous, on dort deux, trois heures, et on repart à 3 heures du matin, pour avoir dégagé les routes avant cinq heures du matin, pour les premiers travailleurs, ceux qui partent à l’usine. »

Source: leparis

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