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« Ça nous effraie évidemment ! » : ces lycéens traquent la pollution aux microplastiques en Charente-Maritime

2024-01-18T08:59:48.937Z

Highlights: Dix élèves de la filière Gestion des Pollutions et Protection de l’Environnement au lycée Emile-Combes de Pons traquent la pollution aux microplastiques. La plage de Foncillon à Royan (Charente-Maritime) ressemble presque à une scène of crime, ce mardi 16 janvier. La pollution est passée au crible au sens propre grâce à des outils de précision.


Dix élèves de la filière Gestion des Pollutions et Protection de l’Environnement au lycée Emile-Combes de Pons ont répondu à l’appel de la f


Des balises de couleur, des cordes qui délimitent des zones, des « enquêteurs » qui s’activent… La plage de Foncillon à Royan (Charente-Maritime) ressemble presque à une scène de crime, ce mardi 16 janvier. En l’occurrence, le crime commis est la pollution de l’océan, les coupables sont les microplastiques. Quant aux fins limiers, ils sont en première bac pro Gestion des Pollutions et Protection de l’Environnement (GPPE) au lycée Emile-Combes de Pons. Quatre enseignants : Élodie Raynaud, Antoine Daguet, Sandrine Cabanel et Gaëlle Rollez les encadrent.

« On fait partie d’une chaîne »

« Nous avons été contactés par le professeur Jean-François Ghiglione qui est directeur de recherche au laboratoire d’océanologie de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) et qui œuvre au sein de la fondation Tara Océan pour la connaissance et la sauvegarde des océans, explique Élodie Raynaud qui enseigne la biotechnologie. Les élèves ont fait une visio avec lui. Il a eu le don de les motiver et nous avons adhéré au projet. »

Mardi 16 janvier, dix élèves du bac pro Gestion des Pollutions et Protection de l’Environnement au lycée Emile-Combes de Pons ont collecté les microplastiques sur la plage de Foncillon en partenariat avec la Ville de Royan.

Élèves de l’école primaire, collégiens, ils sont nombreux à travers la France à répondre à l’appel de Jean-François Ghiglione. Mais avec les bac pro GPPE, il a trouvé des experts puisque ces lycéens se forment à la propreté urbaine, au tri et à la valorisation des déchets et à l’assainissement. La pollution est passée au crible au sens propre grâce à des outils de précision.

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« L’objectif à travers les collectes de microplastiques est d’identifier les sources de pollution, reprend Élodie Raynaud. Nous nous intéressons uniquement aux déchets de moins de 2,5 mm, nous les collectons, les conditionnons selon leurs critères et les envoyons sur une plaque au laboratoire de Banyuls-sur-Mer. Là, le professeur les analyse. Le but est d’alerter sur les sources de pollution et d’y remédier. »

Face à ce fléau de la pollution des océans par les microplastiques, Alexandre Kouroumalos et Pauline Maye, 16 ans tous les deux, prennent leur part. Les deux élèves ont fait le choix de laisser tomber une seconde générale pour intégrer le bac pro GPPE afin « d’agir sur le terrain ». « Le réchauffement climatique, la pollution en général, ça nous effraie évidemment, raconte Alexandre. On agit à notre niveau. » Une motivation démultipliée par le projet mené avec Tara Océan. « Des scientifiques comptent sur nous, complète Pauline. Avec les données que nous leur envoyons, ils vont pouvoir alerter les politiques et les services de l’État. Nous faisons partie de la chaîne… »

Source: leparis

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