Les négociations entre Veolia et Suez semblaient impossibles. Elles ont été bouclées en quelques heures dimanche, dans un salon de l’hôtel Bristol à Paris. Antoine Frérot, le PDG de Veolia, qui rêvait de prendre le contrôle de Suez, et Philippe Varin, le président de sa cible, ne s’étaient pas vus depuis six mois, chacun refusant les pourparlers proposés par l’autre. Et pour cause. Veolia proposait de lancer une OPA à 18 euros par action, puis de revendre les activités françaises (5 milliards d’euros de chiffre d’affaires) à Meridiam. Suez voulait que Veolia lance une OPA à 20 euros et cède des actifs réalisant 9,1 milliards euros de chiffre d’affaires aux fonds Ardian et GIP. Chaque camp était prêt à négocier, mais uniquement sur la base de son projet.
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Si les deux patrons ont fini par se rencontrer, c’est grâce au médiateur qu’ils avaient choisi en grand secret il y a quelques jours, Gérard Mestrallet. Le président d’honneur de Suez connaît bien le sujet et ses protagonistes: en 2012, il
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