Nobuaki Kurumatani est-il tombé au terme d’une lutte d’ego ou d’une lutte d’intérêts? Mercredi, le directeur général de Toshiba a démissionné en pleine bataille pour le contrôle du groupe qu’il dirige depuis 2018. Une bataille qu’il avait peut-être lui-même engagée, pour sauver sa tête. Il y a une semaine, le Japon apprenait en effet à la stupéfaction générale que le fonds britannique CVC Capital Partners proposait de racheter Toshiba pour 21 milliards de dollars. L’opération aurait abouti au retrait de la cotation du groupe avant sa restructuration pharaonique. Un coup de tonnerre d’une puissance inédite dans le ciel boursier de l’Archipel. Toshiba et ses 126.000 salariés incarnent, dans le grand public japonais, la gloire manufacturière du pays au même titre que Toyota.
À lire aussi :Le récit de la descente aux enfers de Toshiba
Né en 1875, le groupe stimula et accompagna l’extraordinaire décollage industriel de l’Archipel. Pionnier des ordinateurs portables dans les années 1980, Toshiba a inventé les puces mémoires Flash NAND. Mais il a été ensuite
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à découvrir.
Abonnez-vous : 1€ le premier mois
Annulable à tout moment
J'EN PROFITE
Déjà abonné ? Connectez-vous