L’écosystème français de l’éolien en mer piaffe d’impatience. Il attend le lancement de la première phase de l’appel d’offres commercial pour le premier parc d’éoliennes flottantes au large de la Bretagne du Sud. En même temps, une des pépites françaises du secteur, Idéol, a annoncé en mars qu’il accueillait un partenaire industriel majoritaire à son capital, à hauteur de 51 %: le parapétrolier norvégien BWOffshore. «Nous recherchions un partenaire stratégique pour pérenniser la société et accélérer sur un marché en pleine croissance», explique Paul de la Guérivière, PDG et cofondateur d’Idéol. L’éolien offshore flottant est en effet promis à un bel avenir: la Commission européenne s’est fixé pour objectif de mettre en place 40 gigawatts d’éolien flottant d’ici à 2040, l’équivalent de 25 réacteurs nucléaire EPR.
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Pourtant, aucun groupe français n’a voulu racheter sur Idéol, un des rares acteurs autour du monde à exploiter quelques éoliennes flottantes. Car malgré son fort potentiel, le marché
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