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«Il aurait pu gagner plus ailleurs» : pourquoi Alaphilippe a choisi de resigner chez Deceuninck

2021-04-15T17:07:19.408Z


Le champion du Monde a prolongé son contrat jusqu’en 2024 chez Deceuninck - Quick-Step. Le choix de la sécurité, même s’il n’y a pas vrai Les supporters français qui rêvaient de voir Julian Alaphilippe sous le maillot d’une équipe française seront certainement déçus. Mais mis à part la timide approche en forme de réflexion d’AG2R-Citröen, il n’a pas eu vraiment d’offres. « Sa prolongation n’est pas une surprise. On n’avait aucun doute, on ne l’imaginait pas ailleurs, il n’était pas vraiment sur le marché », décrypte un agent influen


Les supporters français qui rêvaient de voir Julian Alaphilippe sous le maillot d’une équipe française seront certainement déçus. Mais mis à part la timide approche en forme de réflexion d’AG2R-Citröen, il n’a pas eu vraiment d’offres. « Sa prolongation n’est pas une surprise. On n’avait aucun doute, on ne l’imaginait pas ailleurs, il n’était pas vraiment sur le marché », décrypte un agent influent du peloton qui n’a pas été surpris par l’annonce ce jeudi de la prolongation de contrat de Julian Alaphilippe chez Deceuninck-Quick-Step. Le champion du monde est désormais lié jusqu’en 2024 avec l’équipe belge, où il a débuté sa carrière pro en 2014 après un passage d’un an dans son équipe réserve. Explications.

Il voulait être fixé rapidement

Avec cette annonce juste avant les classiques Ardennaises, une période importante de sa saison, le timing est parfait pour Alaphilippe qui souhaitait régler cette question contractuelle rapidement. Il voulait aussi avoir l’esprit tranquille avant la naissance de son bébé avec sa compagne Marion Rousse, prévue au mois de juin. Mais dans son esprit et dans celui de Patrick Lefevere, le manager de Deceuninck-Quick-Step, il n’avait pas beaucoup de doutes sur cette prolongation. « C’était la chose la plus logique à faire, et, à aucun moment donné, il a été question de faire différemment », a reconnu Alaphilippe. Lefevere, qui a également fait resigner Remco Evenepoel jusqu’en 2026 et s’intéressait également à Peter Sagan, a donc, lui, obtenu les garanties financières qu’il cherchait auprès de Deceuninck (dont le partenariat arrivait à échéance) ou a trouvé un autre sponsor.

La meilleure équipe pour remplir ses objectifs

En resignant dans la seule équipe pro qu’il a connue et où il a grandi (33 victoires), Alaphilippe a aussi fait le choix de la sécurité. Il sait qu’il appartient à la meilleure équipe mondiale sur les courses d’un jour. La « Wolfpack », « la meute de loups » a atteint cette semaine le cap des 800 victoires depuis 2003 (avec 96 coureurs différents). « Nous sommes le Wolfpack et nous courons pour gagner. Notre mentalité est notre force, tout le monde va dans la même direction et c’est une des raisons pour lesquelles je me sens bien ici et que je prends beaucoup de plaisir », explique le coureur de Montluçon. Si son ADN porte historiquement son équipe vers les classiques, Lefevere a aussi annoncé dans nos colonnes que « si tout va bien et qu’il n’y a pas de malchance, oui, Alaphilippe peut gagner le Tour ».

« Avoir un coureur qui peut gagner ne suffit pas si tu n’as pas l’équipe autour. C’est le groupe qui fait le leader », ajoute le manager belge. Cela veut dire qu’il serait prêt à construire une équipe autour d’Alaphilippe pour viser le général sur le Tour dans les années futures. Alaphilippe est aussi un sentimental. Chez Deceuninck, il a construit des amitiés solides. Il n’a pas non plus oublié que, fin 2012, alors qu’il performait déjà chez les amateurs à l’Armée de Terre, les équipes françaises ne s’étaient pas bousculées autour de lui. Après un test d’efforts concluant à Liège, il avait obtenu un contrat chez Etixx-iHNed, alors équipe réserve de Quick-Step.

Il s’y retrouve financièrement

Julian Alaphilippe ne faisait pas de sa prolongation juste une question financière. « Il aurait pu gagner plus ailleurs », estime un connaisseur du dossier. Payé jusqu’à présent 2,3 millions d’euros bruts par an, il devrait néanmoins réaliser une petite culbute. « On peut estimer une fourchette basse entre 3 et 3,5 millions d’euros, estime un agent. Je pense que Specialized (NDLR : marque de cycle qui équipe Deceuninck) a aussi son mot à dire. » Son nouveau salaire n’en fera donc pas le coureur le mieux payé du peloton mais il figure désormais dans le Top 5. En tête, on retrouve Chris Froome qui a signé pour 5,5 millions d’euros chez Israël Start-Up Nation, suivi par Tadej Pogacar (UAE-Team Emirates) et Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) à 5 millions d’euros. Alaphilippe devrait se situer au niveau d’un Geraint Thomas (Ineos, 3,5 millions d’euros). Au niveau français, il devance largement Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et Romain Bardet (Team DSM) qui tournent autour de 2 millions d’euros.

Source: leparis

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