Voilà plusieurs semaines que la Russie masse des milliers de soldats et de l’armement lourd à l’est du Donbass, théâtralisant le plus imposant déploiement militaire depuis l’invasion de l’Ukraine et l’annexion de la Crimée en 2014. Les Occidentaux spéculent sur les raisons de cette démonstration de force, quoique les points de friction ne manquent pas entre les deux frères ennemis.
La montée des tensions a commencé avec le raidissement de Kiev, qui a muselé les relais d’influence de Moscou et réaffirmé son ambition de regagner ses territoires perdus. Vladimir Poutine a réagi en joueur de poker sûr de sa main, ses préparatifs de guerre mettant l’Ukraine au défi de passer à l’acte. Accessoirement, les bruits de bottes détournent l’attention de l’agitation moscovite causée par l’emprisonnement d’Alexeï Navalny, en grève de la faim. Et la crise permet opportunément au chef du Kremlin de tester la nouvelle Administration Biden, simultanément mise à l’épreuve par les gesticulations militaires
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