Correspondant à Londres
C’est une bombe à fragmentation qui a été lancée dans les couloirs de Wetsminster. L’affaire Greensill, cette société financière à la faillite retentissante, a mis brusquement en lumière les liaisons troubles entre les milieux d’affaires et la classe politique. L’ancien premier ministre David Cameron, devenu conseiller de Greensill, est suspecté d’avoir fait un lobbying intense auprès du gouvernement actuel. Sous pression, Boris Johnson a ordonné lundi une enquête indépendante et la polémique ne cesse d’enfler, malgré la trêve politique censée être observée depuis la mort du prince Philip.
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Tout a commencé début mars quand Greensill Capital, une société spécialisée dans l’affacturage inversé, a déposé le bilan, mettant notamment en danger certains de ses clients, comme l’empire de l’acier du milliardaire Sanjeev Gupta, GFG Alliance. Elle menace des milliers d’emplois et pourrait coûter plus de 1 milliard de livres au contribuable britannique. Or, l’ancien premier ministre
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