Le message s’est transmis de bouche-à-oreille en fin de semaine dernière: à Grenoble, plusieurs enseignants de tous âges ont pu obtenir un rendez-vous pour se faire vacciner dans un centre dédié… avant de se faire refouler à l’entrée lundi. Ils étaient pourtant persuadés que leur tour était venu, sans doute confortés par les propos du président de la République qui déclarait encore fin mars que la vaccination des enseignants contre le Covid-19 pourrait s’envisager à partir «de mi-fin avril»quand «les doses de vaccins arriveraient en masse».
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Mais depuis, le discours n’est plus le même. «Il n’y aurait aucun sens à vacciner un enseignant de 30 ans en priorité sur ses parents de 70 ans. Ce serait même un contresens sanitaire», a ainsi tranché Emmanuel Macron la semaine dernière. Le ministère de la Santé indique que «les enseignants intervenant auprès d’enfants en situation de handicap, soit quelque 50.000 personnes de plus de 50 ans, devraient être vaccinés à compter de la semaine prochaine»
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