On avait cru l’alerte passée. Un coup de téléphone de Joe Biden à Vladimir Poutine, lui proposant un «sommet» dans les prochains mois et la détermination du président ukrainien Volodymyr Zelensky à ne pas répliquer aux provocations de la Russie avaient momentanément fait baisser d’un cran la tension à Kiev. La fermeté des réactions occidentales et notamment celle de Joe Biden, qui a fait part de son «soutien inébranlable à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine» et mis Moscou en garde en menaçant de déployer des destroyers de l’US Navy en mer Noire, avait aussi aidé, assurent certains, à dissuader le Kremlin de pousser davantage sa chance. «Vladimir Poutine saisit toutes les opportunités qui s’offrent à lui. S’il n’y avait pas eu de réaction occidentale, peut-être serait-il entré en Ukraine», résume une source politique.
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Mais dans la région les bonnes nouvelles ne tiennent jamais très longtemps et les répits sont toujours brefs. Avant même l’annonce de nouvelles sanctions
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