L’image de Sciences Po ne sortira pas grandie. À l’issue d’une procédure laborieuse et largement critiquée, la candidature de l’historienne de l’art Laurence Bertrand Dorléac à la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) a été validée, jeudi, lors d’un vote «indicatif» du conseil d’administration (20 voix pour, sur 23). Une désignation que devrait confirmer ce même conseil le 28 avril, par un vote officiel. Elle succédera à Olivier Duhamel, démissionnaire en janvier après la parution du livre de Camille Kouchner, qui l’accuse d’inceste.
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Comme ses prédécesseurs - l’historien René Rémond, l’économiste Jean-Claude Casanova et le constitutionnaliste Olivier Duhamel -, Laurence Bertrand Dorléac, 64 ans, est une universitaire reconnue. Elle sera la première femme à prendre la tête de cette fondation de droit privé, qui a la main sur le budget et la stratégie de l’école, ainsi que sur la désignation du futur directeur de Sciences Po, qui devrait intervenir, elle, en septembre.
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