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Primo-vaccinés à l’AstraZeneca : la HAS recommande une seconde dose de Moderna ou Pfizer aux moins de 55 ans

2021-04-09T06:28:36.962Z


La Haute autorité de Santé, dont les avis sont majoritairement suivis par le gouvernement, préconise cette seconde injection 12 semaines ap Les près de 600 000 primo-vaccinés à l’AstraZeneca, qui n’ont pu recevoir leur seconde dose - en raison d’un récent changement de critères pour être éligible à ce vaccin, ôtant de la liste les moins de 55 ans - sont en passe d’être fixés. Comme le Parisien le révélait jeudi, la Haute autorité de Santé (HAS) doit rendre publique ce vendredi matin un avis dans lequel elle recommande pour ces patient


Les près de 600 000 primo-vaccinés à l’AstraZeneca, qui n’ont pu recevoir leur seconde dose - en raison d’un récent changement de critères pour être éligible à ce vaccin, ôtant de la liste les moins de 55 ans - sont en passe d’être fixés. Comme le Parisien le révélait jeudi, la Haute autorité de Santé (HAS) doit rendre publique ce vendredi matin un avis dans lequel elle recommande pour ces patients, dont fait partie le ministre de la Santé Olivier Véran, une deuxième injection de vaccin à ARNn, Moderna ou Pfizer, idéalement douze semaines après la première dose AstraZeneca. Il ne s’agit à ce stade qu’un avis, mais les recommandations de la HAS sont dans leur très grande majorité suivies par le gouvernement.

Le gouvernement suivra

Interrogé ce vendredi matin sur RTL sur ce point, le ministre de la Santé a d’ailleurs confirmé que le gouvernement allait suivre cet avis. « Ce sera confirmé aujourd’hui, c’est totalement logique », a commenté Olivier Véran. « Il est cohérent de dire : on ne recommande pas le vaccin AstraZeneca aux moins de 55 ans. Si vous avez reçu une première injection et vous avez moins de 55 ans, vous recevrez une injection d’ARN messager », a-t-il ajouté. Le ministre dit vouloir rassurer les Français concernés, qui auront « leur injection dans les délais ».

Depuis sa mise sur le marché, au début de l’année, le vaccin AstraZeneca (qui a changé de nom pour s’appeler Vaxzevria) a fait l’objet de plusieurs inquiétudes, en raison de la survenue d’effets indésirables graves chez certains patients, même s’ils demeurent très rares. Et a ainsi hérité de plusieurs changements de critères d’éligibilité en quelques semaines.

Dans un premier temps, « dans l’attente de données complémentaires confirmant l’efficacité du vaccin chez les personnes âgées », la HAS rappelle qu’elle avait « avait recommandé d’administrer le vaccin préférentiellement aux personnes de moins de 65 ans, en commençant par les professionnels du secteur de la santé ou du médico-social et les personnes âgées de 50 à 64 ans présentant des comorbidités ».

« La survenue de cas événements thrombo-emboliques graves »

Puis, en mars, elle avait élargi ce public au plus de 65 ans, en se basant sur les données scientifiques britanniques. Mais le 11 mars, « la survenue de cas événements thrombo-emboliques graves chez des personnes vaccinées par le vaccin Vaxzevria a conduit plusieurs pays européens, dont la France, à suspendre l’utilisation de ce vaccin dans l’attente de l’avis du comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne du médicament (EMA) qui a confirmé l’existence d’un signal de pharmacovigilance », rappelle la HAS.

LIRE AUSSI > Vaccin AstraZeneca réservé aux plus de 55 ans : « On n’y comprend plus rien »

L’EMA a finalement conclu « à un lien possible entre l’administration du vaccin et la survenue de cas atypiques de thromboses de localisations inhabituelles ». Ainsi, après la reprise de la vaccination, la HAS a préconisé que le vaccin ne soit utilisé que pour une population de plus de 55 ans, excluant ainsi près de 600 000 primo-vaccinés.

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Dans un second avis, la Haute autorité de santé, effectue quelques autres recommandations, concernant cette fois le variant sud-africain et le vaccin AstraZeneca. Selon elle il « apparaît clairement qu’AstraZeneca n’induit pas de réponse protectrice suffisante contre le variant dit sud-africain ». Elle conseille, en Moselle, où « le variant sud-africain est significativement présent », de « continuer à privilégier l’accès aux vaccins pour lesquels on dispose de données en faveur du maintien d’un niveau élevé d’efficacité contre le variant », c’est-à-dire les sérums Pfizer et Moderna. Il faudrait ainsi, selon elle, mettre en place « un accès à ces vaccins aux professionnels autorisés à la vaccination en ville » dans ce département.

Source: leparis

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