The debate comes back to each school year.
Invited in the program Dimanche en politique last weekend, the Minister of National Education Jean-Michel Blanquer declared that "we know that there are sometimes larger purchases of flat screens in the month. September than at other times ”, when he was questioned about possible misappropriation of the back-to-school allowance.
🎒🪙 #rentreescolaire allowance, should they be transformed into vouchers?
👉 @ jmblanquer is not opposed to it.
"We know that there are sometimes larger purchases of flat screens in September than at other times ..."
đź“ş @letellier_ftv @ France3tv #DimPol pic.twitter.com/BxXMgwPD0e
- DimancheEnPolitique (@DimPolitique) August 29, 2021
Before him, it was the columnist and journalist for Marianne Périco Legasse who explained on August 23 on RMC that “in some families, we wait for this bonus to buy everything except school supplies”.
Back-to-school allowance: "In some families, we wait for this bonus to buy everything except school supplies" pic.twitter.com/jytZvtreYX
- RMC (@RMCinfo) August 23, 2021
The Back-to-School Allowance (ARS) is an aid for parents of children between 6 and 19 years old, the amount of which is between € 370.31, and € 404.28, depending on the number of children charged.
The ARS is also indexed to a ceiling of financial resources for the household.
It was paid in August to 3 million families, which represents 5 million children.
The purpose of this allowance is to help families cover the additional costs caused by the start of the school year: according to the Confederation of Families, in 2021, parents of a child entering high school will have to spend an average of 400 euros for their school supplies. sport, his notebooks, his books ...
Diversions that would remain very marginal
Does this money go, as some suspect, into computer equipment?
Already in 2008, UMP deputy Edouard Courtial declared that "the ARS should not be used to buy a flat screen".
The National Family Allowance Fund has carried out several surveys which seem to say that this situation is not so widespread.
The most recent was commissioned from OpinionWay in 2013, and took place over the phone with a sample of 2009 ARS beneficiaries.
95% of beneficiaries state that they use their allowance for the purchase of school supplies, 89% for clothing.
8% of the people questioned declare that they use the ARS for IT equipment.
Read also Back to school: Covid-19, health protocol ... how is it going elsewhere in the world?
Among the non-beneficiaries of the ARS whose resources are close to the eligibility threshold, 21% spent on IT equipment for the start of the 2013 school year, against 14% for those who benefit from the ARS (without specifying s 'they punctured the allowance for it). On this, the CNAF wrote that the purchase of computer equipment "is much rarer, and does not seem to depend on the level of resources of the beneficiaries".
D’ailleurs, il semble que les ventes de télévisions n’augmentent pas particulièrement en août (mois où les foyers reçoivent l’ARS), ou en septembre, comme l’affirme Jean-Michel Blanquer. Selon le cabinet GfK Market Intelligence France, spécialisé en études de marché, pour les ventes de téléviseurs, « les mois forts sont les fêtes de fin d’année (BlackFriday en tête) et les périodes de soldes. En sus, les compétitions de football (Euro et Coupe du monde) viennent animer les ventes en mai/juin ». Août et septembre font plutôt partie des mois creux, avec 300 000 ventes pour le premier, et 314 000 ventes pour le deuxième en moyenne entre 2015 et 2020. A titre de comparaison, GfK enregistre en moyenne 405 000 ventes de téléviseurs en juillet, et 558 000 en décembre, sur la période.
Remplacer l’aide par des bons d’achat ?
Un autre sujet qui revient sur la table régulièrement : le remplacement l’argent liquide que procure l’allocation par un système de chèque-cadeau. C’est notamment ce que demandait le 22 août la députée (MoDem) de la Nièvre Perrine Goulet, dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche. Une idée que Jean-Michel Blanquer a qualifié dimanche d’ « intéressante », et qui « mérite d’être étudiée ».
En 2021, trois parlementaires du parti Les Républicains (parmi lesquels on retrouve Edouard Courtial) ont formulé la même demande dans des questions au ministère des Solidarités et de la Santé. Ils n’ont pas encore reçu de réponse.
Agnès Buzyn déclarait que ces bons d’achat seraient « coûteux », et trop complexes à mettre en place et à utiliser pour les familles, lorsque la question lui a été soumise en 2017. Des arguments déjà mis en avant par Marisol Touraine en 2016, lorsqu’elle était ministre de la Santé,
Dans l’enquête de 2013, la CNAF indique que cette option « est largement soutenue par les non-bénéficiaires proches du seuil d’éligibilité (72 %). En revanche, elle est massivement rejetée par plus d’un bénéficiaire sur deux (60 %), en particulier par les familles les plus modestes ».
L’idée semble pourtant faire son chemin au gouvernement : mardi matin, c’était au tour de la secrétaire d’État à l’Éducation prioritaire Nathalie Elimas de l’évoquer sur Sud Radio. « Je ne suis pas opposée à ce qu’il y ait des allocations en bons d’achat », a-t-elle déclaré. « On parle des modalités de distribution, on ne parle pas des montants, on ne parle pas de l’assiette et des familles qui sont concernées, on regarde comment on fait autrement », a-t-elle complété.