Auprès de nos arbres, nous vivions heureux. La Terre ne s’appelait pas encore la planète, on disait nature plutôt que biodiversité et si la vie n’était pas toujours facile, elle offrait, au rythme des saisons, de joyeuses consolations: le Tour de France l’été, le sapin de Noël de l’hiver. Puis vint le temps des villes inclusives et résilientes. Après Paris qui, depuis des années, repeignait en vert son monde imaginaire, Bordeaux, Lyon, Marseille, Grenoble encore une fois… ont choisi des maires prétendument écologistes. Quel rapport, en effet, entre l’indispensable soin du monde et l’écriture inclusive imposée aux Lyonnais, les cours d’école dégenrées promues à Grenoble, les remontrances aux supporteurs des Girondins à Bordeaux? Quel impératif climatique oblige Grégory Doucet, le maire de Lyon, à refuser, au nom des principes de la laïcité, d’assister à la cérémonie multiséculaire du Vœu des échevins dans la basilique de Fourvière avant de poser solennellement, le lendemain, la première
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