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Facebook, Google and Twitter summoned to Washington again on disinformation

2021-02-19T02:04:31.726Z


The three dominant social media players will again have to respond to rumors spread on their platform about the Covid-19 vaccine.


Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey, patrons respectifs de Facebook, Google et Twitter, sont de nouveau convoqués devant le Congrès américain pour discuter de la désinformation sur leurs plateformes, a annoncé jeudi 18 février la commission de la Chambre des représentants pour l'énergie et le commerce. La commission évoque notamment les fausses rumeurs sur les vaccins contre le Covid-19 ou les affirmations mensongères qui ont circulé sur de prétendues fraudes électorales lors des élections américaines de novembre 2020. Ce type de désinformation

«a exacerbé des crises nationales avec des conséquences graves dans la vie réelle en termes de santé publique et de sécurité»

, déclarent les élus dans un communiqué.

À lire aussi :Élections américaines: l'heure de vérité pour Facebook

Les trois dirigeants répondront à leurs questions le 25 mars. Tous sont rompus à l'exercice: ce sera la quatrième apparition de Mark Zuckerberg depuis juillet, et la troisième pour Sundar Pichai et Mark Dorsey. Les auditions précédentes portaient notamment sur d'éventuelles pratiques anticompétitives et sur la protection légale dont bénéficient les plateformes contre des poursuites liées à des contenus publiés par des tiers. Les groupes voisins de la baie de San Francisco sont depuis quelques années sous le feu des critiques politiques de tous bords. Les démocrates reprochent à Facebook, Twitter, YouTube (Google) et d'autres de ne pas suffisamment lutter contre les contenus problématiques (incitation à la violence, désinformation, propos haineux, etc).

Pendant trop longtemps, les géants de la tech ont refusé de reconnaître le rôle qu'ils ont joué dans la fabrication et la propagation de fausses informations auprès de leur public. L'autorégulation de l'industrie a échoué. »

Les républicains ont, eux, l'impression d'être censurés par les réseaux sociaux, bien qu'ils s'en servent à loisir pour leurs campagnes électorales. Ils aborderont ainsi sans doute la question du bannissement de Donald Trump des principales plateformes. L'ancien président américain a entretenu le mythe d'une fraude électorale massive ayant permis de lui

«voler»

l'élection, et a encouragé ses supporteurs à se rendre au Capitole. Le 6 janvier, des émeutiers ont ainsi violemment envahi le siège du Conrès américain lors de la cérémonie de certification de la victoire de Joe Biden. Ces attaques ont fait cinq morts et choqué le pays.

«Cette audition va permettre à la commission de continuer son travail sur la responsabilité des plateformes numériques dans la montée en puissance de la désinformation»

, ont ajouté les élus.

«Pendant trop longtemps, les géants de la tech ont refusé de reconnaître le rôle qu'ils ont joué dans la fabrication et la propagation de fausses informations auprès de leur public. L'autorégulation de l'industrie a échoué.»

À lire aussi :Face aux sénateurs américains, Facebook et Twitter défendent leur gestion de l'élection

En plus des questions de société, Google et Facebook font face à des poursuites des autorités de la concurrence pour abus de position dominante.

Source: lefigaro

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