La représentation nationale ne peut pas aborder un sujet aussi fondamental que la fin de vie à la légère. C’est ce message d’alerte que cinq députés, membres des Républicains, ont voulu lancer en déposant 2.158 amendements sur 3.000 pour contrer la proposition de loi ouvrant un droit à l’euthanasie.
Xavier Breton (Ain), Patrick Hetzel (Bas-Rhin), Frédéric Reiss (Bas-Rhin), Julien Ravier (Bouches-du-Rhône) et Marc Le Fur (Côtes-d’Armor) se sont mobilisés pour contrer la méthode et les intentions du texte défendu par Olivier Falorni (Libertés et territoires) au nom du «droit à une fin de vie libre et choisie». Les élus se coordonnent régulièrement au sein de l’entente parlementaire pour la famille, une cellule de travail active depuis 2013. Hetzel assume parfaitement une stratégie tactique basée sur le dépôt réglementaire des amendements: «Nous avons tourné le problème dans tous les sens, mais il n’y avait pas d’autres solutions. Ils nous ont mis dos au mur, nous devions réagir.»
Permettre à quelqu’un de décider de sa mort dans un état de vulnérabilité peut conduire la société à ne plus tolérer les plus vulnérables
Julien Ravier (Bouches-du-Rhône)Pour justifier
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