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Assassinat d'un père : 14 et 7 ans de réclusion requis contre sa femme et ses fils

2021-04-09T18:37:54.796Z


Quatorze et sept ans de réclusion criminelle ont été respectivement requis vendredi soir devant les assises du Gard contre la femme et les deux fils d'un homme assassiné après qu'il leur aurait fait subir des violences répétées. À lire aussi :Seine-Saint-Denis : une femme aux assises pour avoir commandité l'assassinat raté de son ex-conjoint Badre Fakir «n'était pas un mari, un père modèle, mais


Quatorze et sept ans de réclusion criminelle ont été respectivement requis vendredi soir devant les assises du Gard contre la femme et les deux fils d'un homme assassiné après qu'il leur aurait fait subir des violences répétées.

À lire aussi :Seine-Saint-Denis : une femme aux assises pour avoir commandité l'assassinat raté de son ex-conjoint

Badre Fakir «n'était pas un mari, un père modèle, mais rien ne justifiait la mort qu'il a eue dans ces conditions», a souligné l'avocat général, sans évoquer ces violences. Parlant d'un «crime prémédité par les trois et réalisé par les trois», Damien Kincher a requis 14 ans de prison contre Catarina Castro, 49 ans, et sept ans contre chacun des deux fils, Mickaël, 30 ans et Jordan, 24 ans. «Il y avait une détestation commune et des actes préparatoires: l'essence, le Serflex», a ajouté l'avocat général, au sujet de ces liens utilisés pour entraver la victime. Le 1er septembre 2015, un garde forestier avait découvert le cadavre d'un homme partiellement carbonisé, sous un pont ferroviaire sur les hauteurs de Nîmes, dans un endroit isolé. Le lendemain, une des sœurs de Badre Fakir, 44 ans, originaire du quartier populaire de Pissevin à Nîmes, signalait sa disparition. Les enquêteurs allaient rapidement abandonner la piste du trafic de stupéfiants pour se pencher sur le contexte familial.

Mme Castro, qui avait connu son compagnon à l'âge de 14 ans, a décrit une vie de violences conjugales, mercredi, à la barre, en cherchant à dédouaner ses fils. Elle a affirmé avoir agi seule pour droguer et étrangler la victime, dans la villa du couple à Milhaud (Gard), ses fils étant seulement intervenus selon elle pour transporter et brûler le corps. «Badre pouvait être gentil, tout nous donner par moment... et être l'opposé. Il avait deux visages. Moi, je n'étais pas une femme battue tous les jours. C'est quand il disait que j'avais fauté, lorsqu'il était en colère qu'il cognait. Je n'ai jamais porté plainte, j'avais peur de lui. Il me disait qu'il me tuerait», assure-t-elle. Elle a aussi décrit des actes d'une violence extrême, et notamment des coups au visage et au ventre quand elle était enceinte. «Je l'aimais» mais «ce soir-là c'était lui ou moi, je n'avais pas le choix», a ajouté cette mère de quatre enfants. Badre Fakir, qui menait une double vie, avec une maîtresse, n'était certes «pas un ange», mais «dans cette histoire, c'est la victime», ont rappelé ses trois sœurs. À l'ouverture du procès, mardi, l'enquêteur de personnalité avait décrit la victime comme «un homme violent, qui n'hésitait pas à extorquer et à se battre, le caïd de la cité», mais qui pourtant «se pliait en quatre pour sa famille». Mme Castro et ses deux fils encourent la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat. Le verdict a été repoussé à samedi.

Source: lefigaro

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