Dans sa revue stratégique publiée mi-mars, le comportement britannique a surpris: sans changer sa doctrine de dissuasion, le gouvernement de Boris Johnson a décidé d’augmenter le plafond du nombre des têtes nucléaires détenues par la Grande-Bretagne. Le Royaume-Uni est l’un des neuf États qui se sont dotés de l’arme atomique.
À lire aussi :Interdire les armes nucléaires: entre utopie et débat légitime
«En 2010, le gouvernement (avait) fait part de son intention de réduire le plafond global (du) stock d’ogives nucléaires de 225 à 180 au maximum d’ici le milieu des années 2020. Toutefois, compte tenu de l’évolution de l’environnement de sécurité, y compris l’éventail croissant des menaces technologiques et doctrinales, cela n’est plus possible, et le Royaume-Uni passera à un stock global d’armes nucléaires de 260 ogives au maximum», lit-on dans le document. L’annonce est à la fois militaire, politique et stratégique. Elle vient mettre un terme à des décennies de réduction du nombre d’armes nucléaires dans le camp occidental. Est-elle le signe d’un basculement vers
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.
Abonnez-vous : 1€ le premier mois
Annulable à tout moment
J'EN PROFITE
Déjà abonné ? Connectez-vous