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25 ans de réclusion requis contre Amandine S. pour avoir commandité l’assassinat du père de son fils

2021-04-13T18:53:04.912Z


Des peines allant de trois ans de prison avec sursis à vingt-cinq ans ont été requises, ce mardi, à l’encontre des sept accusés qui ont part Elle n’a pas appuyé sur la détente. Mais elle a réussi à convaincre six personnes qu’il fallait le faire. 25 ans de réclusion, la peine la plus lourde, ont été requis ce mardi à l’encontre d’Amandine S., une jeune maman de 32 ans accusée d’avoir commandité l’assassinat de son ex-compagnon Jimmy C. en août 2017 dans une forêt de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La victime, devenue paraplégique


Elle n’a pas appuyé sur la détente. Mais elle a réussi à convaincre six personnes qu’il fallait le faire. 25 ans de réclusion, la peine la plus lourde, ont été requis ce mardi à l’encontre d’Amandine S., une jeune maman de 32 ans accusée d’avoir commandité l’assassinat de son ex-compagnon Jimmy C. en août 2017 dans une forêt de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La victime, devenue paraplégique à la suite du coup de feu reçu dans la poitrine, est venue assister en fauteuil roulant aux réquisitions.

Depuis la semaine dernière, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis tente de comprendre pourquoi l’accusée en est venue à préméditer la mort de son ex-compagnon avec qui elle a eu un enfant. Selon la défense, Amandine S. vivait l’enfer avec lui. Elle avait déposé quatre mains courantes pour des violences conjugales.

«Jimmy était-il un tel bourreau qu’il méritait la mort?»

Le ministère public n’a pas voulu entrer dans le débat sur leur réalité. « Est-ce qu’il y a eu des violences conjugales? Oui. Est-ce qu’il y a eu des comportements brutaux considérés comme des violences psychologiques ? Oui. Jimmy C. n’est pas un enfant de chœur. Mais était-il un tel bourreau qu’il méritait la mort ? A-t-il mis Amandine en danger? Je ne crois pas. » Et de souligner que si 10% des femmes ont déjà subi des violences conjugales, « tout le monde n’a pas essayé de supprimer » son agresseur. D’autant plus qu’à l’époque de la tentative d’assassinat, la situation semblait s’être apaisée ou pour le moins calmée entre les deux anciens amants.

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Le véritable mobile, pour l’accusation, il faut le chercher dans la volonté de supprimer le père de l’enfant du couple. « On tue son ex parce qu’il est oppressant ou parce qu’il veut rester le père de son fils? » a interrogé l’avocate générale. L’enfant, qui a assisté à la tentative d’assassinat alors qu’il n’avait que trois ans, a servi dans cette affaire « d’appât, d’alibi et d’objet transitionnel ». Comme un « doudou ». Amandine voulait « l’intégrer à elle » alors que Jimmy devenait « l’unique objet de ce qu’elle ne voulait plus ».

Tout le monde a suivi Amandine «non pas dans sa souffrance mais dans sa colère»

Et pour parvenir à ses fins la jeune femme a fait en sorte, toujours d’après l’accusation, que le projet d’assassinat devienne un « crime familial », selon l’expression d’un des avocats de Jimmy. Dix ans de réclusion ont été requis à l’encontre de Michel, le père de la jeune femme. C’était « le financier de l’opération » selon le parquet. Celui qui savait tout du plan machiavélique, et qui n’a pas hésité à vendre une voiture pour payer l’exécution. Sept ans de prison ont été demandés par le ministère public pour le frère de la jeune femme. Accusé de complicité d’assassinat, il a mis en relation sa sœur avec un premier intermédiaire, Julien M. (sept ans requis).

Contre Jonathan R., décrit par le parquet comme le « cerveau », celui qui a écrit le « script » de la tentative d’assassinat, faisant le lien entre la jeune femme et le tueur à gages, vingt-cinq ans de réclusion ont été requis. « Avec son ressenti d’enfant mal-aimé, l’histoire racontée par Amandine lui a suffi. »

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Finalement, une peine moins lourde — vingt-deux ans — a été demandée pour celui qui a appuyé sur la détente. Rudy P., « construit sur des béances », a saisi dans ce projet macabre « l’occasion d’être un sauveur » en venant en aide à une femme en détresse. Autant de protagonistes qui ont suivi Amandine « non pas dans sa souffrance mais dans sa colère ». Ce mercredi, l’avocate de la jeune femme doit plaider.

Source: leparis

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