Qu’elle semble lointaine l’époque où le père du prétendant venait en gants beurre-frais demander la main d’une jeune fille à ses parents. En un siècle, la mise en couple a fait sa révolution. Le rôle prescripteur des parents s’est effacé devant le triomphe du mariage d’amour. Les alliances patrimoniales ou entre «maisons» sont devenues l’exception et on se dit que Roméo pourrait convoler avec Juliette. Cette métamorphose s’est accompagnée d’une diminution continue de l’homogamie, relève une étude de l’Ined dévoilée jeudi dernier. Comment s’est-elle opérée?
Les chercheurs Milan Bouchet-Valat et Sébastien Grobon ont plongé dans trois anciennes enquêtes de l’Ined pour comprendre les grandes étapes de ce processus. La plus lointaine remonte à 1959 avec des mises en couple remontant à 1920.
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La proportion d’unions ayant reçu la bénédiction des parents et des beaux-parents suit une courbe «en U», indique cette étude. Très élevé en 1919 (81 %), le niveau d’approbation des mises en couple diminue
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