C’est quasiment le dernier chapitre. Il s’intitule le «dîner du dévoilement». Philippe de Villiers y conte une soirée à l’Élysée, en compagnie du couple présidentiel, le 4 mars 2019. Un dîner qui commence par le charme de Brigitte et s’achève par la colère d’Emmanuel. Un dîner qui voit l’auteur et le président s’empoigner autour de la PMA et surtout de l’immigration. Le récit sonne juste et les répliques semblent sorties d’un film. Villiers en sort désabusé sur le président: «Le en même temps, c’est Brigitte et lui (…) Elle penche à droite, il penche à gauche… Il n’a pas le goût de la France. Ce pays est trop vieux pour lui (…) Il veut le refaire (…) C’est son reset à lui et son cancel intime.»
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Ce chapitre croustillant captera l’attention du lecteur trop pressé et du journaliste avide de révélations. On comprend la tentation. Mais ils auront tort. Ce feu d’artifice final n’est que l’apothéose française d’une analyse globale et mondiale de ce qui nous attend. Philippe de Villiers n’y va pas
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