The Limited Times

Now you can see non-English news...

Achat d’une maison en Ile-de-France : où dénicher la perle rare

2021-04-14T05:07:53.588Z


Le confinement et le télétravail ont accéléré les recherches de pavillons en grande couronne, les familles privilégiant aujourd’hui le cadre Une maison de 3 chambres avec un jardin dans une ville à moins d’une heure de Paris. Depuis le début de la crise sanitaire, voici le projet type recherché par de nombreux foyers. Il est d’ailleurs confirmé par une étude de Pap.fr. Ainsi, les recherches en grande couronne ont augmenté de 62 % en 2020… dont 81 % concernaient les maisons. Les villes possédant une gare sont particulièrement attrayante


Une maison de 3 chambres avec un jardin dans une ville à moins d’une heure de Paris. Depuis le début de la crise sanitaire, voici le projet type recherché par de nombreux foyers. Il est d’ailleurs confirmé par une étude de Pap.fr. Ainsi, les recherches en grande couronne ont augmenté de 62 % en 2020… dont 81 % concernaient les maisons. Les villes possédant une gare sont particulièrement attrayantes, même si ce n’est pas forcément un critère indispensable grâce au télétravail.

Avec notre partenaire Meilleurs Agents, nous avons sélectionné 35 villes à une heure maximum de Paris en transports en commun et à l’heure de pointe. Tous les départements franciliens sont concernés par une hausse des recherches. Dans le détail, on s’aperçoit, d’après une étude réalisée par Pap.fr, que c’est la Seine-et-Marne qui est, de loin, le département le plus demandé lorsqu’il s’agit de maisons puisqu’en 2020, les consultations sur le site ont augmenté de 128 % ! Viennent ensuite les Yvelines (+ 83 %), le Val-d’Oise (+ 65,2 %) et l’Essonne (+ 50,6 %). En moyenne, les acheteurs ont un budget de 388 000 euros pour une surface de 98 m2.

« Les critères de recherche ont bien évolué, constate Corinne Joly, présidente de Pap.fr. Avant, les gens regardaient une ville en particulier, mais maintenant ils étudient les opportunités à l’échelle de tout un département. Comme si, aujourd’hui, l’adresse est un critère moins important que le cadre de vie. » Ce changement de stratégie s’en ressent ainsi sur les budgets. « On s’aperçoit que le prix des maisons a augmenté plus vite que celui des appartements, décrypte-t-elle. Or, normalement, c’est l’inverse, car les appartements se trouvent en agglomération, là où la tension immobilière est la plus importante. »

55 % des Franciliens disent vouloir un espace extérieur

Cette situation n’est guère étonnante. Selon un sondage réalisé par l’agence immobilière digitale Liberkeys, une meilleure qualité de vie passe notamment par un éloignement des Franciliens de leur lieu de travail. Ainsi, ils sont 55 % à vouloir un espace extérieur, 47 % un logement plus grand et 36 % à payer leur résidence moins chère.

« Près de 44 % des sondés se disent aussi favorables à passer trois à cinq jours en télétravail, pas étonnant dans ce cas que la question de la qualité de vie devienne l’un des principaux critères, affirme Thomas Venturini, le patron. Cela reste des intentions, mais beaucoup franchiront le pas si les entreprises mettent en place le travail à distance. »

LIRE AUSSI > Immobilier : la grande banlieue prend sa revanche

Et visiblement, beaucoup l’ont déjà fait. « Le confinement a accéléré les projets de recherche vers des lieux auxquels les gens ne songeaient pas avant, souligne Barbara Castillo-Rico, responsable des études économiques chez Meilleurs Agents. Il suffit de voir l’évolution des prix des maisons sur certaines villes en un an : Argenteuil (Val-d’Oise) a pris + 9 %, Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) + 7,2 %, Yerres (Essonne) et Sartrouville (Yvelines) + 5,6 %. Tous les départements de grande couronne sont concernés. » Selon elle, c’est le bon moment pour acheter. « Si vous avez un emploi stable et que vous pouvez emprunter, il faut franchir le pas », insiste-t-elle.

Les pavillons les moins chers en Seine-et-Marne

La Seine-et-Marne est donc le département le plus prisé. « Ce n’est pas si étonnant, car c’est là-bas qu’on trouve le plus de maisons aux prix les moins élevés (NDLR : 2 413 euros/m2), analyse Corinne Joly. Or, avant la pandémie, personne n’y faisait des recherches, ce qui explique en partie les prix bas. » Ainsi, certaines villes ont connu des pics de recherche impressionnants en 2020 : + 389,9 % pour Meaux, + 309 % pour Brie-Comte-Robert ou encore + 308,7 % pour Bussy-Saint-Georges.

Newsletter L'essentiel du matin

Un tour de l'actualité pour commencer la journée

S'inscrire à la newsletterToutes les newsletters

Il y a cependant des contrastes entre les villes. Ainsi pour 390 000 euros, vous pouvez avoir 158 m2 à Savigny-le-Temple contre 101 m2 à Bussy-Saint-Georges. Meilleurs Agents appelle cela le pouvoir d’achat immobilier (PAI). Sur Bussy, où le mètre carré atteint les 3 859 euros, les agents immobiliers ne savent plus où donner de la tête tant la demande est forte même si la hausse est modérée en un an à + 3 %. « Il y a de bonnes écoles, de nombreux espaces verts, des rues sûres et le RER A nous met à 20 minutes du centre de Paris, c’est le cocktail gagnant, s’enthousiasme l’un d’entre eux. Aujourd’hui, près de 30 % de notre clientèle est parisienne. Et cela va très vite, nous n’avons plus qu’une dizaine de maisons en stock. »

Conflans, dans les Yvelines, tire son épingle du jeu

Les Yvelines ont également connu un essor assez remarquable depuis un an alors qu’il s’agit, et de loin, du département le plus cher de grande couronne, à 3 657 euros/m2 en moyenne pour les maisons. Parmi les bons plans, Conflans-Sainte-Honorine. Ici, le PAI permet d’avoir une surface de 117 m2. A 3 342 euros/m2, elle est en dessous de la moyenne départementale et la hausse des prix s’est limitée à 1,9 % en un an. Depuis le deuxième confinement, Arnaud Vicenzi, le dynamique dirigeant de l’agence Davril Conflans, a vu ses ventes augmenter de 10 %.

« On a beaucoup de gens de petite couronne qui ont compris tous les avantages de Conflans, sourit-il. Nous avons le RER A et la ligne J ainsi que l’autoroute A15, et nous sommes proches aussi de l’A14. Les premiers prix des maisons tournent autour de 350 000 euros. Mais le modèle le plus vendu, ce sont des pavillons de 100 m2, trois chambres avec 400 m2 de jardin aux alentours de 450 000 euros. » Lui aussi a vu son stock de maisons divisé par trois depuis la pandémie. « Si vous être au prix, vous vendez en quinze jours contre deux mois avant », renchérit-il.

Laura habite un 3-pièces à Cachan (Val-de-Marne) et rêve de s’installer à Conflans car elle ne veut plus revivre le premier confinement. « Mon fils était obligé de faire du skate dans le parking puisque nous n’avons pas d’extérieur, c’était son seul moyen pour se défouler, se souvient-elle. Cela nous a confirmés dans notre désir de vivre en maison. » Elle a choisi Conflans car elle connaît un peu la ville. « C’est une commune à taille humaine, bien connectée aux transports et agréable à vivre, liste-t-elle. Mais on n’a toujours pas trouvé. »

Dans le Val-d’Oise, ça cartonne à Franconville

Franconville, dans le Val-d'Oise, voit aussi ses maisons en vente partir très vite.  LP/Fred Dugit

Autre ville assez similaire à Conflans, Franconville, dans le Val-d’Oise. Là encore, la commune est très bien reliée grâce à l’A15, l’A115 et le RER C et la ligne H. Le PAI est évalué à 111 m2. Ici aussi, les maisons cartonnent avec une moyenne de 3 528 euros/m2 et une hausse des prix de 5,7 % sur un an. Le bien moyen est un pavillon de 130 m2 avec un jardin de 350 m2 pour 450 000 à 500 000 euros. Et il part en une semaine contre un mois avant la crise. « Les gens recherchent les avantages de la capitale puisqu’on est 45 minutes de la tour Eiffel tout en ayant le cadre de vie de la campagne, avec de l’espace et beaucoup de vert, évalue Bastien Ané, de Stéphane Plaza Immobilier Franconville. Avec en plus trois collèges, on peut accueillir du monde. Mais ça part vite, j’ai trois à quatre fois moins de stock que d’habitude. »

Des pépites à Vigneux-sur-Seine, en Essonne

Enfin, dans l’Essonne, Vigneux-sur-Seine propose aussi de bonnes affaires. Connecté au RER D, il permet de rejoindre Châtelet en 40 minutes et se trouve proche de l’A 6 et de la N 6. Le prix moyen est de 2 887 euros/m2. La hausse est de 4,8 % en un an et le PAI s’établit à 135 m2. « C’est une très bonne alternative à Montgeron, Crosnes ou Yerres, où les prix s’affichent à 3 500 euros/m2, précise David Journo, gérant de l’agence Century 21 Vigneux. Vous pourrez trouver des maisons dans les 330 000 euros contre 400 000 euros aux alentours. Il s’agit d’une ville populaire avec une ambiance très conviviale. »

Source: leparis

All news articles on 2021-04-14

You may like

Trends 24h

Latest

© Communities 2019 - Privacy

The information on this site is from external sources that are not under our control.
The inclusion of any links does not necessarily imply a recommendation or endorse the views expressed within them.