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Assemblée: 39 personnes ont contacté la cellule anti-harcèlement en huit mois

2021-04-14T15:22:54.854Z


Trente-neuf personnes, autant d'hommes que de femmes, ont contacté en huit mois la cellule anti-harcèlement lancée début 2020 par l'Assemblée nationale, dans deux tiers des cas pour des situations présumées de harcèlement moral et aucun pour harcèlement sexuel, a rapporté mercredi 14 avril l'ex-déontologue de l'institut. À lire aussi :Harcelée, Marlène Schiappa porte plainte et privatise son comp


Trente-neuf personnes, autant d'hommes que de femmes, ont contacté en huit mois la cellule anti-harcèlement lancée début 2020 par l'Assemblée nationale, dans deux tiers des cas pour des situations présumées de harcèlement moral et aucun pour harcèlement sexuel, a rapporté mercredi 14 avril l'ex-déontologue de l'institut.

À lire aussi :Harcelée, Marlène Schiappa porte plainte et privatise son compte Twitter

Parmi ces 39 personnes, plus de la moitié sont des collaborateurs de députés ou de groupes politiques, et 36% des personnels des services du Palais Bourbon. Aucun député n'a contacté la cellule, qui est indépendante et accessible 24 heures sur 24, selon ce bilan intermédiaire sur la période février à septembre 2020, communiqué par Agnès Roblot-Troizier dans son dernier rapport d'activité.

Dans 92% des cas, les appelants sont les plaignants eux-mêmes. Dans 5% des cas, il s'agit de témoins et dans 3% des cas, d'encadrants. Ainsi, les saisines sont le fait de «2% du public concerné, ce qui place l'Assemblée nationale dans la fourchette haute par rapport au taux de fréquentation habituellement constaté dans le cadre de ce type de dispositifs», qui atteint 1 à 2%, selon le prestataire de cette cellule.

64% des cas soumis sont des situations présumées de harcèlement moral. Dans 20% des cas, il s'agit de situations de «management dysfonctionnel», 8% des cas de conflits interpersonnels, 5% de violences et 3% de discrimination. Ce bilan souligne une «absence totale des violences sexistes et sexuelles qui questionne». A l'occasion de précédents chiffres, la présidence de l'Assemblée avait relevé que «l'absence de signalement de harcèlement sexuel ne signifie pas qu'il n'existe pas». Parfois lors d'un premier entretien, c'est du harcèlement moral qui est signalé, avant du harcèlement sexuel.

La cellule anti-harcèlement a mené au total 152 entretiens avec ces 39 personnes. Près de la moitié des appelants ont bénéficié d'une orientation médicopsychologique. La déontologue elle-même a reçu sept signalements de la cellule, qui n'ont conduit à «aucune démarche auprès des autorités politiques ou judiciaires», précise-t-elle.

La cellule «de prévention et d'accompagnement», avec médecin, psychologue et juriste spécialisé a été lancée début 2020, conformément à un vote des députés. Elle a pour mission d'écouter et conseiller les personnes, et si besoin les accompagner pour qu'elles entreprennent les démarches adaptées, comme par exemple porter plainte, une démarche rare au Palais Bourbon.

Source: lefigaro

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