Il a longtemps été habitué au rôle de benjamin de sa famille politique ; il se voit aujourd’hui en «passeur». Plus jeune conseiller général de France, dans sa Savoie natale, benjamin de l’Assemblée nationale, plus jeune patron de département. Alors qu’il vient de franchir le cap des 70 ans, Michel Barnier se dit que sa longévité l’autorise à jouer les recours à droite.
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Le montagnard aborde cependant la présidentielle par la face nord. Son équation personnelle reste une énigme. Il a été plus précoce que tous et il se montre plus endurant que la plupart, mais n’a jamais accédé au club étroit de ceux qui sont testés dans les baromètres de popularité, ni au cercle encore plus fermé de ceux que l’on imagine à l’Élysée, à Matignon ou à la tête d’un parti. Il a un des parcours les plus riches et les plus originaux de la vie publique, sans parvenir à sortir d’une certaine indifférence médiatique. Pourtant, qui peut se targuer d’avoir porté et réussi des Jeux olympiques (Albertville 1992)? Et qui
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