La préparation d’Orion a déjà commencé. L’exercice n’est pourtant prévu qu’au premier semestre 2023. Mais l’armée de terre compte déployer entre 5000 et 7000 militaires pendant quatre mois avec peut-être un pic à 10.000 hommes. La montée en puissance va prendre du temps. Ce sera le premier exercice «au niveau divisionnaire» depuis plus de trente ans en France. L’armée entend ainsi renouer avec la «masse», c’est-à-dire l’un des enjeux probables des conflits de haute intensité qu’elle envisage désormais. En un seul exercice, l’armée de terre compte mobiliser autant d’effectifs que pour toute l’opération Barkhane au Sahel. L’enjeu sera tactique et logistique.
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Orion se déroulera sur des camps militaires mais aussi en «terrain libre», une autre première depuis des années. «Nous aurons aussi des manœuvres “Pokémon”, avec des hologrammes. Nous commençons à y travailler», expliquait, il y a quelques semaines, le général Vincent Guionie, le commandant des forces terrestres, lors d’une rencontre avec
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