La France prend l’initiative pour réformer les règles budgétaires de la zone euro. Le Conseil d’analyse économique (CAE), centre de réflexion rattaché à Matignon, vient de publier une note de trois économistes qui prône l’abandon des très décriés critères de Maastricht de 3 % de déficit et 60 % de dette par rapport au PIB, au profit d’une approche plus constructive sur la soutenabilité de la dette.
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Un serpent de mer. Avant même la crise du Covid, fin 2019, Emmanuel Macron avait jeté un pavé dans la mare en qualifiant ce sujet de «débat d’un autre siècle». Plutôt isolé en Europe sur la question, il veut essayer de convaincre ses homologues de la nécessité de moderniser les règles, quitte à se heurter aux réticences de pays orthodoxes. Il pourrait en faire un cheval de bataille de la présidence française de l’Union européenne, au premier semestre 2022, qui coïncidera avec la campagne présidentielle en France.
La fenêtre de tir est pertinente. L’endettement moyen de la zone euro a bondi de plus
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