N’accablons pas le vaincu. Comme ses prédécesseurs, Joe Biden n’avait que des mauvais choix devant lui en Afghanistan. Après vingt ans de guerre, il a finalement opté pour «l’Amérique d’abord» en y mettant à peine plus de formes que Donald Trump. En février 2020, ce dernier avait signé aux talibans une promesse de retrait américain d’ici au 1er mai prochain, sans concertation avec ses alliés de l’Otan et du gouvernement afghan. Biden repousse le curseur de quatre mois, ouvrant tout juste la fenêtre logistique nécessaire à un départ ordonné. Il s’estimera heureux si lui sont épargnées les images d’une sortie version Saïgon 1975…
Les Américains s’en vont sans poser de conditions: ils ont fini par comprendre que, dans ce cimetière des empires, c’était la garantie de ne jamais partir. Les talibans, quant à eux, n’ont pas tenu leurs engagements envers Trump de couper les ponts avec al-Qaida et de négocier un partage du pouvoir avec les autorités élues. Débarrassés des forces occidentales, ils
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