Édouard Philippe attend toujours la levée des contraintes sanitaires pour faire la tournée des librairies, mais il constate déjà que le démarrage est réussi. Le dernier livre de l'ex-premier ministre, Impression et lignes claires (JC Lattès), écrit avec son ami et ancien conseiller Gilles Boyer, s'est vendu à 12.205 exemplaires dans la semaine suivant sa sortie le 7 avril, selon le classement GFK rapporté par Paris Match .
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À la fois récit de leurs années à Matignon et réflexion sur l'exercice du pouvoir, l'ouvrage se hisse en tête des ventes de la catégorie «essais», devançant le nouvel opus du souverainiste Philippe de Villiers, Le jour d'après (Albin Michel), sorti à la même date (4.500 exemplaires). Il occupe la deuxième place toutes catégories confondues. À titre de comparaison, le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Temps des tempêtes (Éditions de l'Observatoire) s'était écoulé en 22.000 exemplaires en trois jours, en juillet dernier, avant de devenir le best-seller de l'été.
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Personnalité politique préférée des Français selon plusieurs enquêtes d'opinion, l'ancien chef du gouvernement tente de faire fructifier son capital politique, tout en maniant l'art de l'esquive sur son rôle en vue de l'élection présidentielle de 2022. À la tête de sa mairie du Havre (Seine-Maritime) depuis son remplacement à Matignon par Jean Castex, en juillet dernier, le transfuge de la droite a créé son micro-parti et a prévenu : il n'a «aucune envie de renoncer à être un acteur de la vie politique».