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Combezou : «A Castres, si tu veux exister, il faut rivaliser avec Toulouse»

2021-04-15T16:14:06.123Z


L’emblématique centre du CO revient sur l’importance du derby face aux Toulousains, qui a lieu ce samedi (14h45) au stade Pierre-Fabre. A 34 ans, Thomas Combezou est une figure emblématique du Castres Olympique. Formé à Ussel puis à Clermont, le trois-quarts centre a porté les couleurs de La Rochelle et de Montpellier, avant de s’installer dans le Tarn en 2014. Sa combativité et son côté entier en ont vite fait un chouchou des supporters du CO. Sans langue de bois, il évoque le derby face au grand Stade Toulousain.   Pour vous, q


A 34 ans, Thomas Combezou est une figure emblématique du Castres Olympique. Formé à Ussel puis à Clermont, le trois-quarts centre a porté les couleurs de La Rochelle et de Montpellier, avant de s’installer dans le Tarn en 2014. Sa combativité et son côté entier en ont vite fait un chouchou des supporters du CO. Sans langue de bois, il évoque le derby face au grand Stade Toulousain.  

Pour vous, qu'est-ce que représente le derby face à Toulouse ?
Thomas Combezou : C'est vraiment particulier, c'est le match de l'année à Castres. On est tous à fond pour ce match, car Toulouse est une grande équipe, demi-finaliste de la Coupe d'Europe, qui réalise d'énormes prestations. On est dans la même région qu'eux. Souvent, nos affrontements donnent lieu à des matches âpres et serrés. Il n'y a pas de mauvais coups, mais c'est très engagé. Il y a énormément de respect entre les deux équipes. Mais c'est un derby ultra important pour la suite du championnat. 

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Les supporters castrais vous mettent-ils une pression particulière avant ce derby ?
Oh oui, à Castres, ça leur tient à cœur ! Peut-être qu'à Toulouse, un peu moi. C'est important de monter qu'on est là, qu'on existe. On n'a pas le même budget, le même modèle économique n'est pas du tout le même. On est une petite ville par rapport à eux, mais on essaie de rivaliser. 

Vous en jouez de ce cliché du Petit Poucet contre l'ogre...
Exactement. Mais c'est la réalité des choses, au niveau du budget, de l'effectif... Il y a tellement de choses différentes entre ces deux clubs mais cela n'empêche pas le respect qu'il y a entre nous. Mais ce sont ces différences qui font la force du Top 14.

«Je ne crois pas que, pour les Toulousains, le match contre Castres soit le plus important. On ne va pas se mentir...»

Vous restez sur six victoires lors des huit derniers matchs contre Toulouse, avec notamment une série de cinq succès d'affilée...
Je pense qu'on a une bonne génération... (Sourire) C'est un match important pour nous, alors ça nous tient à cœur de le gagner. Après les résultats d'hier ne font pas ceux de demain. Il faut rester humbles, ça appartient au passé. Ils nous ont longtemps dominé dans le derby, on a eu une bonne période mais ça ne tient qu'à un fil. Il ne faut pas s'emballer et prendre la grosse tête. A Castres, on sait rester à notre place. 

Avez-vous l'impression que le regard des Toulousains sur les Castrais a changé ces dernières années ?
Je ne crois pas que pour eux le match contre Castres soit le plus important. (Rires) On ne va pas se mentir... Je ne pense pas qu'on soit leur priorité. Pour nous, ce derby est important. On veut donner le maximum, déjà pour maintenir le club. Eux, ils ont un peu plus de gestion à faire, leur saison est longue, ils ont énormément d'internationaux, ils sont en demi-finale de la Coupe d'Europe, ils sont premiers du championnat.

«Toulouse, c'est la ville qui attire les grands grands joueurs. Nous, on est un peu l'équipe qui résiste aux grandes armadas du Top 14»

Est-ce que vos anciens entraîneurs Christophe Urios et Mauricio Reggiardo vous motivaient spécialement pour ce derby ? 
Oui, bien sûr. On n'est qu'à 66 kilomètres de Toulouse, c'est rien. La plupart des Toulousains, on les connaît même si on se croise très peu. On sent que Toulouse, c'est la ville qui attire les grands grands joueurs. Nous, on est un peu l'équipe qui résiste aux grandes armadas du Top 14. C'est un match qui a toujours compté. Si tu veux exister, il faut rivaliser. 

Vous avez grandi en Haute-Corrèze entre Brive et Clermont. Votre cœur penchait de quel côté à l’époque ? 
J'avais choisi Clermont. J'avais des copains qui allaient à Clermont et je préférais aller avec eux à l'ASM. J'aurais pu aller à Brive mais j'ai visité Clermont en premier et, à cette époque, je trouvais que le centre de formation de Clermont marchait mieux. Après j'ai joué à Ussel et le gros match, c'était contre Brive qui était un peu l'ennemi. Je ne voulais pas mettre les pieds chez l'ennemi de mon club... (Rires) Je plaisante, je n'avais pas de problèmes avec Brive. C'était mon choix de carrière, je ne pense pas m'être trompé. J'arrive à 34 ans et je suis toujours là, c'est que j'ai fait le bon choix. 

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Source: lefigaro

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