The Limited Times

Now you can see non-English news...

Le Parlement adopte définitivement la proposition de loi controversée sur la «sécurité globale»

2021-04-15T11:56:00.067Z


La version finale du texte, qui a donné lieu à de nombreuses manifestations ces derniers mois dans le pays, a été adoptée à l'issue d'un dernier vote à l'Assemblée nationale. Le Parlement a adopté définitivement la proposition de loi controversée sur la sécurité globale et sa mesure polémique pénalisant dorénavant la «provocation à l'identification» des forces de l'ordre, après un ultime feu vert des députés, jeudi 15 avril. À lire aussi :Sécurité globale: le Sénat va réécrire l’article 24 Dans un climat moins électrique que lors de l'examen en première lecture, l'As


Le Parlement a adopté définitivement la proposition de loi controversée sur la sécurité globale et sa mesure polémique pénalisant dorénavant la «provocation à l'identification» des forces de l'ordre, après un ultime feu vert des députés, jeudi 15 avril.

À lire aussi :Sécurité globale: le Sénat va réécrire l’article 24

Dans un climat moins électrique que lors de l'examen en première lecture, l'Assemblée nationale a voté ce texte soutenu par le ministère de l'Intérieur par 75 voix pour et 33 contre, en dépit des vives contestations de la part des défenseurs des libertés publiques. La gauche a annoncé son intention de saisir le Conseil constitutionnel.

En alimentant les querelles et les accusations autour des violences policières, l'article 24 de la proposition de loi a concentré toutes les critiques et provoqué d'importantes manifestations malgré la pandémie. Honni à gauche, dénoncé par les organisations de journalistes mais largement soutenu par les syndicats policiers, cet article a pour ambition de protéger les forces de l'ordre en opération en pénalisant la diffusion malveillante de leur image.

Via le Sénat à majorité de droite, la mesure a été réécrite pour la faire sortir du droit de la presse, pour apaiser ceux qui craignent une atteinte à la liberté de l'information. La chambre haute a également aligné à la hausse les peines encourues avec une disposition du projet de loi contre le séparatisme. «Il a été assez aisé et pour tout dire assez rapide de se mettre d'accord», a commenté l'un des co-rapporteurs LREM du texte, Jean-Michel Fauvergue.

À lire aussi :Les parlementaires s'accordent sur la loi sécurité globale

«L'article 24 a fait naître du bruit, de la fureur et de l'incompréhension», a relevé Gérald Darmanin, qui s'est dit cependant «heureux qu'il existe toujours». À l'appui de son propos, le ministre de l'Intérieur s'est indigné que les visages et les noms de policiers aient été affichés dans la nuit à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) dans des immeubles «où on fait du deal», en guise de menace. La «divulgation de la vie personnelle (de ces agents) est une honte», a-t-il tonné.

Ugo Bernalicis, au nom de LFI, a défendu sans succès une motion de rejet du texte. Son collègue Alexis Corbière a critiqué «un texte d'insécurité globale car il jette de la suspicion sur la police» et empêche la «critique citoyenne». Le PS a également voté contre. Inquiet du volet encadrant la sécurité privée, le communiste Stéphane Peu s'est alarmé d'une «ubérisation» de la sécurité au service des «riches». Ian Boucard (LR) a regretté que «l'hémisphère gauche» de la majorité ait limité la portée du texte à quelques mesures techniques «bienvenues» sans résoudre «les problèmes de fond». Toujours perplexe sur le «24», la MoDem Isabelle Florennes a regretté son «parcours chaotique» mais le groupe centriste a majoritairement donné son feu vert.

Source: lefigaro

All news articles on 2021-04-15

You may like

Trends 24h

Latest

© Communities 2019 - Privacy

The information on this site is from external sources that are not under our control.
The inclusion of any links does not necessarily imply a recommendation or endorse the views expressed within them.