La Chine renforce encore sa lutte contre les fausses informations et les critiques en ligne, principalement celles concernant sa politique économique. Le pays entame une campagne de deux mois visant plus particulièrement les publications sur des plateformes commerciales et des réseaux sociaux supposées «critiques» ou «fausses».
En mars dernier, les autorités avaient convoqué onze entreprises du web chinois afin de les mettre en garde contre les «fake news» partagées sur leurs plateformes. Lors de ce coup de semonce, le président, Xi Jinping, leur avait alors ordonné de «suivre la direction politique correcte».
Cet été, un blogueur financier très populaire, Huang Shen, a été arrêté par les autorités chinoises. Il était le principal actionnaire de la plateforme en ligne Xitouwang, qui doit désormais 662 millions de yuans (environ 87 millions d’euros) à plus de 5000 personnes. L’homme était suivi par plus de 3 millions d’abonnés sur son compte Sina Weibo, intitulé «Huang Shen étudie la finance
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