Faisant vivre un enfer aux habitants résidant autour des jardins d’Éole, dans le 18e arrondissement de la capitale, les centaines de «crackeux» en avaient été délogés pour être conduits plus au nord de Paris, aux portes des villes de Seine-Saint-Denis Pantin et Aubervilliers.
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Or, plus d’un mois après, ils sont toujours là. «Et plus nombreux encore», assure Stéphanie, porte-parole du collectif 93 anti-crack. «La misère fait venir la misère. Les crackeux attirent d’autres toxicomanes, des accros à l’héroïne ou aux cachets, et les dealers tiennent les lieux», déplore-t-elle.
Morte par overdose
Dans des conditions de vie de plus en plus difficiles en raison du froid qui s’installe, ce camp de fortune vit au rythme des drames. Le 3 novembre dernier, le corps d’une femme d’une vingtaine d’années, morte par overdose, y a été découvert. Une semaine plus tôt, un toxicomane victime d’un arrêt cardiaque a été de justesse ramené à la vie par les secours. «Pour trouver une solution pérenne pour ces personnes, tout le monde
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