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Burkini : Wauquiez maintient le gel des subventions à Grenoble

2022-06-22T16:36:08.360Z


La région Auvergne Rhône-Alpes entend maintenir la suspension de ses subventions à la ville de Grenoble bien que celle-ci doive faire marche arrière et...


La région Auvergne Rhône-Alpes entend maintenir la suspension de ses subventions à la ville de Grenoble bien que celle-ci doive faire marche arrière et renoncer à l'autorisation du burkini dans ses piscines municipales après un arrêt du Conseil d'État.

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Le président de la région Laurent Wauquiez avait annoncé ce gel des subventions le 17 mai, au lendemain de l'adoption par le conseil municipal de Grenoble d'un règlement des piscines autorisant de fait le port du burkini. Laurent Wauquiez avait accusé le maire Éric Piolle de «

rupture avec la laïcité et les valeurs de notre République

».

«Charte pour la défense des valeurs de la France»

La suspension des subventions régionales à la ville de Grenoble sera cependant maintenue tant qu'Éric Piolle n'aura pas signé la «Charte pour la défense des valeurs de la France» adoptée en mars, a indiqué mercredi la Région. Cette Charte fera l'objet d'un «amendement pour intégrer l'argumentation du Conseil d'État» au sujet du burkini. Interrogé mercredi à ce sujet, Éric Piolle a répliqué qu'il «laissait Laurent Wauquiez à ses décisions».

Selon lui, la Charte en question «

s'assied vraiment sur la loi de 1905, un des fondamentaux de la République

». «

Il y a clairement une volonté d'ostraciser en particulier une communauté. (...) Je ne crois pas que ce soit bon pour la société française et je resterai solide sur les valeurs

», a-t-il répondu. Le Conseil d'État a confirmé mardi 21 juin une décision du tribunal administratif de Grenoble interdisant le burkini dans les piscines municipales de Grenoble.

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La haute juridiction a estimé que le nouveau règlement imposé par la municipalité constituait une «

dérogation très ciblée

» destinée à «

satisfaire une revendication religieuse

». Éric Piolle a indiqué qu'il «

prenait acte

» de cette décision : «

Je ne peux que regretter qu'ils nous prêtent des intentions qui ne sont pas les nôtres mais je ne peux qu'accepter cette décision

», a-t-il déclaré.

Source: lefigaro

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