Tunis
Le second tour des élections législatives anticipées, dimanche 29 janvier en Tunisie, a recueilli une participation de 11,4 %, semblable au premier tourdu 17 décembre. Il est difficile d’analyser la composition du nouveau Parlement car les élus sont des indépendants, non affiliés à des partis politiques. Un constat s’impose cependant: le désintérêt pourla politique est évident.
Lundi, le président de la République, Kaïs Saïed, a tiré les conclusions qui l’arrangent: 90 % des personnes concernées par les élections se sont abstenues de participer au scrutin. Il s’agit là d’un constat, d’un fait qui vient témoigner que le Parlement ne signifie plus rien pour cette large frangede l’électorat. D’après lui, ce vote sanctionnerait une décennie de fiasco parlementaire auquel il a mis fin,le 25 juillet 2021, en gelant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), puis en la suspendant quelques mois plus tard.
La défection du peuple vient de l’absence de la combinaison démocratie-prospérité
Hamadi Redissi, politologueSans majorité forte mais sous influence des islamistes d’Ennahdha - bête noire de Kaïs…
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