En un an, l’engagement occidental en Ukraine a glissé comme une luge sur une pente enneigée: doucement mais inexorablement. Au niveau militaire, elle est passée de la fourniture de casques à la livraison de chars lourds et peut-être, bientôt, à celle d’avions de combat. «Donnez-nous les ailes de notre victoire», a plaidé mercredi devant les députés français le chef de la Rada, le Parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk. Les Ukrainiens, pour faire face à l’offensive annoncée de la Russie au printemps et reprendre l’initiative au sol, où les fronts stagnent depuis quelques semaines, réclament des chasseurs-bombardiers et des missiles à longue portée. À peine le sujet des chars lourds était-il bouclé qu’ils sont repartis à l’assaut de leurs alliés occidentaux, pour demander qu’une nouvelle étape soit franchie dans les livraisons d’armes. «Ce n’est pas nous qui avons commencé cette guerre, mais c’est à nous de la terminer», justifie Ruslan Stefanchuk dans une rencontre mercredi.
Comme celui des…
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