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«Tremblez, votre tour viendra, vous savez qui vous êtes !» : Aurélien Wiik lance un #MeTooGarçons

2024-02-23T10:21:41.931Z

Highlights: Aurélien Wiik, 43, a lancé un #MeTooGarçons. Le comédien de 43 ans révèle avoir été victime d’abus sexuels de 11 à 15 ans. He says he was offered roles, drugs in night, drugged and raped. He hopes to encourage “other victims to do the same” and file a complaint and “The trial and shame of victim is stuck for too long”


Dans plusieurs stories postées sur Instagram, le comédien de 43 ans révèle avoir été victime d’abus sexuels de 11 à 15 ans de la part de son agent et de membres de son entourage.


Depuis 2017 et l’émergence du mouvement #MeToo à la suite de l’affaire Weinstein, la parole des victimes de viol ou d’agressions sexuelles dans le cinéma s’est libérée. Derrière en date, Judith Godrèche a porté plainte contre Jacques Doillon et Benoît Jacquot pour des violences sexuelles et physiques qui remonteraient à son adolescence. Visiblement encouragé par les nombreuses et récentes dénonciations, Aurélien Wiik a souhaité faire part à son tour de son témoignage et a lancé un #MeTooGarçons.

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Sur Instagram, le comédien, vu dans Munch , Le Bazar de la charité , Jusqu’ici tout va bien et tout récemment dans Tout cela je te le donnerai sur France 2, a posté plusieurs messages racontant ses souvenirs. «J’avais 11 ans. De mes 11 ans à mes 15 ans, j’ai été abusé par mon agent et d’autres gens de son entourage. J’ai porté plainte à 16 ans car il le faisait à d’autres. Je l’ai envoyé en prison. Je me pensais libéré puis il y a eu les réalisateurs et producteurs. Agressions, harcèlements, tentatives de viol, chantage contre des rôles, que je n’ai pas eus du coup, dîners pièges organisés par des vieux avec plusieurs mineurs. Je me suis défendu des mains baladeuses. On a essayé de m’enfermer dans des toilettes. J’ai dû me défendre verbalement, physiquement, leur dire que j’avais envoyé quelqu’un en prison les calmait, d’autres insistaient», écrit-il.

Avant de dévoiler l’identité de cet homme : «Il s'appelait Maurice Ripaux mais tout le monde le connaissait sous le nom de Christian Nohel. Il organisait des dîners avec prods, réals, etc. Certains me demandent ce qu'il est devenu. Je réponds : “Je l'ai envoyé en prison”. Ils disent : “Ah putain, je m'en doutais, il n'était pas clair”. Trop tard les gars. On était plusieurs gamins au procès. Il a pris 5 ans. C'est possible. S'il y a d'autres victimes de lui, parlez. Il est mort mais ça peut faire du bien».

« Une femme m'a drogué un soir, je me suis réveillé, elle était sur moi »

Aurélien Wiik

La douleur et la honte

Aurélien Wiik also says he was the target of predators.

“Until I was 25, I was offered roles, drugs in exchange for favors, people tried to drug me often.

A woman drugged me one night, I woke up, she was on top of me.

My only STD is rape

,” he reveals.

And to promise:

“Tremble, your turn will come, you know who you are.

The movie boys wake up

.

By testifying, the 43-year-old actor hopes to encourage

“other boy victims”

to do the same and file a complaint.

“The shame has stuck for too long.

The trial and recognition of victim status are important, it helps to rebuild oneself.

The pain is harder than the shame.

Talk to your friends, your family.

For years, I have spoken to parents and children who are afraid to file a complaint.

I explain to the parents that the child is not ruined because he is a victim.

We can heal, be reborn and have the life we ​​want.

On condition of speaking, sharing, filing a complaint.

Let the pain change sides.

Manliness is an old concept.

Being abused does not make us any less of a man.

Not speaking leaves us victims with the word of anxiety and unhappiness that goes with it.

Let's take care of our country's children.

Don't think this only happens to the neighbor's children.

Talk to them before an internship, vacation, camp, etc.

Ask them when they return if they had any problems.

Priests, instructors, teachers, uncles, neighbors, no paranoid if there is dialogue

,” he adds.

And to conclude:

“This is my testimony.

If I have had these stories in this profession, it is because many others have experienced them.

Boys, girls.

Speak, act.

I'm not for naming names in public if we haven't filed a complaint.

Even if there is a statute of limitations, you must file a complaint.

The rest will follow.

First justice.

Journalists will do their job.

Popular vindictiveness does not help and confuses the action of justice.

If you don't complain, you won't be believed.

It will seem like easy revenge.

That's all for me.

It's your turn to speak"

.

Source: lefigaro

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