«Les «Soulèvements de la Terre» n'ont été ni conviés ni contactés. Il s'agit d'une erreur faite lors de l'entretien avec la presse en amont de l'événement.» C’est en ces termes que l'Élysée a admis, ce vendredi 23 février, une «erreur» de communication après avoir évoqué la veille l'invitation adressée aux Soulèvements de la Terre pour un débat au Salon de l'agriculture. La nouvelle avait suscité l’ire du syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire.
«Les invitations, travaillées avec l'organisation du salon, concernent les agriculteurs, les syndicats agricoles, les industries agroalimentaires, les distributeurs et les associations environnementales représentées dans les instances, justifient les services de la présidence de la République. En complément, des contacts ont été pris avec des collectifs ayant par le passé perturbé le salon pour leur proposer, pour cette édition, une expression constructive dans le cadre de cet échange. Dans ce cadre, les «Soulèvements de la Terre» n'ont été ni conviés ni contactés. Il s'agit d'une erreur faite lors de l'entretien avec la presse en amont de l'événement.»
Quelques heures avant cette mise au point, la participation des Soulèvements de la terre au débat avait été déprogrammée. En dépit ce revirement, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau avait annoncé ce vendredi matin qu’il ne participerait pas à ce débat. Les méthodes de ces militants écologistes sont souvent décriées. Le gouvernement avait enclenché la dissolution de cette association avant que celle-ci ne soit annulée par le Conseil d’Etat.