Reculer pour mieux sauter? En fermant la porte à un collectif budgétaire avant l’été, Emmanuel Macron éloigne du gouvernement un couperet politique fatal: celui d’une motion de censure qui serait votée conjointement par la gauche, le Rassemblement national et Les Républicains. Ces dernières semaines, Éric Ciotti, Olivier Marleix et Bruno Retailleau avaient haussé le ton contre un exécutif incapable à leurs yeux de redresser les finances publiques.
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Mais ce pourrait n’être que partie remise. Pas plus qu’Élisabeth Borne, Gabriel Attal n’aura les moyens de faire adopter ses budgets (projet de loi de finances et projet de loi de financement de la Sécurité sociale) par une majorité de députés. Dès lors, l’arme du 49.3, dont l’utilisation avait été tant reprochée à sa prédécesseur, sera inévitable. Et c’est alors que le dépôt d’une motion de censure sera envisageable et son adoption possible. Certes, entre la droite qui réclamera plus d’économies de l’État et la gauche plus d’impôts, il n’y aura…
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