Il est arrivé en courant, comme un spectateur qui aurait craint de louper le début du film au cinoche. Être finaliste d’une Coupe du monde procure donc ce pouvoir-là. Celui de faire briller les yeux de tous, d’une nation tout entière, à commencer par celui qui la gouverne. Son costard de chef d’État aurait presque pu se flanquer d’un coq sur le cœur ou d’un numéro 10 dans le dos tant Emmanuel Macron avait des étoiles dans le regard, mercredi soir, au moment de pénétrer le vestiaire des héros du jour. Dans les entrailles d’un Al-Bayt Stadium encore partagé entre rires et larmes, c’est un président de la République euphorique, transporté lui aussi par la victoire des Bleus face au Maroc, qui s’est empressé d’aller féliciter les joueurs de l’équipe de France.
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