La France se place dans une position très bizarre avec ses recommandations sur le vaccin d’AstraZeneca. D’un côté, nos autorités sanitaires font preuve d’une plus grande prudence que l’Agence européenne du médicament, qui maintient sa confiance totale au vaccin développé par l’université d’Oxford avec le laboratoire anglo-suédois, sans donner aucune restriction d’âge. Et de l’autre, la HAS, qui a souvent péché par lenteur et frilosité depuis le début de la pandémie, fait preuve d’une audace très inhabituelle en recommandant d’interchanger un vaccin par un autre pour la deuxième dose. Un remplacement que l’OMS se refuse à recommander, rappelant «qu’il n’y a pas de données adéquates pour dire si c’est quelque chose qui peut être fait». La France se retrouve donc plus timorée que l’Europe, mais plus hardie que l’OMS!
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Les autorités sanitaires veulent évidemment bien faire en protégeant les Français, mais imaginent-elles les dégâts en termes d’image que cette décision va faire retomber sur le
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