Il n'a pas été établi de lien de causalité à ce stade entre la formation de caillots sanguins et l'injection du vaccin contre le Covid-19 de Johnson&Johnson, a déclaré vendredi 9 avril l'Agence américaine des médicaments (FDA), en disant enquêter sur des cas aux États-Unis.
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«La FDA est au courant d'informations aux États-Unis sur des événements thrombo-emboliques graves, parfois associés à une thrombopénie (bas niveaux de plaquettes dans le sang), qui se sont produits chez quelques individus après avoir reçu le vaccin contre le Covid-19 de Janssen», a déclaré le régulateur américain dans un communiqué à l'AFP, citant le nom de la filiale européenne de Johnson & Johnson.
«Pour le moment, nous n'avons pas trouvé de lien de causalité avec la vaccination et nous continuons notre enquête et évaluation de ces cas», a ajouté l'agence. «Nous tiendrons le public informé lorsque nous en apprendrons plus», a-t-elle également assuré.
L'Agence européenne des médicaments (EMA) avait indiqué plus tôt vendredi enquêter sur des liens entre le vaccin de «J&J» et des cas de caillots sanguins. «Un cas est survenu lors d'un test clinique et trois sont survenus dans le cadre de la vaccination aux États-Unis. L'un d'entre eux a été mortel», avait ajouté l'EMA.
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La FDA a déclaré être «au courant du communiqué de l'EMA», qui a pour «base» des informations que l'agence américaine lui a fournies, «reçues durant l'utilisation post-autorisation du vaccin contre le Covid-19 de Janssen» aux États-Unis.
Le vaccin unidose de Johnson&Johnson a été autorisé en urgence aux États-Unis fin février, après ceux à deux doses de Pfizer/BioNTech et de Moderna. Le régulateur européen a lui aussi approuvé le vaccin Johnson&Johnson, et sa mise en œuvre dans les pays de l'Union européenne doit commencer en avril.