L’autopsie a levé les doutes. Lundi dernier, le corps sans vie de Jean-Yves Di Pasquale, 54 ans, était retrouvé dans son appartement de Périgueux. Les circonstances de la mort de ce quinquagénaire sans histoires paraissaient cependant très floues. L’autopsie a permis de conclure à un meurtre, révèle ce jeudi matin Sud-Ouest.
Dès les premiers instants de l’enquête, la police avait des doutes. Les forces de l’ordre, alertées par un ami de la victime qui n’avait pas de nouvelles depuis quelques jours, avaient fait des constatations matérielles pouvant laisser penser à l’intervention d’un tiers. En effet, la victime présentait des lésions suspectes au niveau de l’oreille gauche. Un dispositif réservé aux scènes de crime avait été mis en place dans l’appartement laissant rapidement penser qu’on n’avait pas affaire à une mort naturelle.
Selon les médias locaux, l’homme, père d’une fille majeure hébergée dans un centre spécialisé, vivait seul dans son studio. Bénévole auprès de la paroisse, il aidait à l’entretien de la cathédrale Saint-Front. Selon France Bleu Périgord, il était fragile et il hébergeait deux personnes à son domicile depuis plusieurs mois.
L’appartement verrouillé, aucune clé retrouvée
Les médecins légistes ont estimé que le décès de la victime est « consécutif à un traumatisme crânien grave pouvant avoir été causé par un objet contondant, ce qui accrédite l’hypothèse de l’intervention d’un tiers et la piste criminelle », selon la procureure de Périgueux.
À la découverte du cadavre, l’appartement était verrouillé et aucune clé n’a été retrouvée.Le parquet indique que « les investigations se poursuivent activement ». L’enquête pour homicide volontaire est confiée à la police judiciaire de Périgueux, saisie avec la brigade de sûreté urbaine du commissariat.