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L'ex-patron de Bricorama ne reprendra pas les Chantiers de l'Atlantique

2021-04-14T11:08:27.877Z


Jean-Claude Bourrelier proposait d'acquérir environ 41% du capital du fleuron français. Mais l'État a estimé qu'il n'y avait pas d'urgence à trouver un repreneur. L'ancien patron de l'enseigne de bricolage Bricorama Jean-Claude Bourrelier a annoncé qu'il renonçait à son projet de prise de participation dans les Chantiers de l'Atlantique après avoir été informé par l'État, actionnaire majoritaire, qu'il n'était pas favorable à son projet de reprise. «Ils m'ont dit que le moment n'est pas venu», a confié mercredi M. Bourrelier à l'AFP, confirmant une informat


L'ancien patron de l'enseigne de bricolage Bricorama Jean-Claude Bourrelier a annoncé qu'il renonçait à son projet de prise de participation dans les Chantiers de l'Atlantique après avoir été informé par l'État, actionnaire majoritaire, qu'il n'était pas favorable à son projet de reprise. «Ils m'ont dit que le moment n'est pas venu», a confié mercredi M. Bourrelier à l'AFP, confirmant une information des Échos.

À lire aussi :Les Chantiers de l’Atlantique se lancent dans les paquebots à voile

Selon une source proche du dossier, l'État estimait qu'il n'y avait pas d'urgence à trouver un repreneur et souhaitait le cas échéant un partenaire industriel plus que financier, ce que n'était pas Jean-Claude Bourrelier. Les Chantiers de l'Atlantique, qui ont réalisé un chiffre d'affaires de 1,8 milliard d'euros en 2019, emploient 3100 personnes et 5000 sous-traitants français et étrangers.

Déception du côté de l'homme d'affaires

L'homme d'affaires, qui souhaitait une décision avant fin avril, s'est dit «un peu déçu» alors qu'il estimait présenter une solution «équilibrée et pérenne» pour l'avenir du chantier naval de Saint-Nazaire après l'échec du projet de rachat par l'italien Fincantieri.

Bourrelier Group (la société d'investissement familiale qu'il dirige) proposait d'acquérir environ 41% du capital des Chantiers, spécialisée dans les paquebots et navires militaires de grande taille, tandis que «l'État et Naval Group détiendraient à eux deux jusqu'à 40% du capital et se verraient reconnaître des droits particuliers au travers du pacte d'actionnaires».

La participation de Bourrelier Group aurait été placée dans un fonds de dotation pour une durée minimale de dix ans. «Les Chantiers ont tous les moyens pour se développer, sont soutenus par l'État actionnaire, et ont un bon carnet de commandes», avait indiqué le ministère de l'Économie après l'échec du rachat par Fincantieri.

À lire aussi :Chantiers de l’Atlantique-Fincantieri: les raisons du naufrage de la grande alliance franco-italienne

L'État, qui a repris les Chantiers en 2017 après la faillite de son propriétaire sud-coréen STX, demeure actuellement le premier actionnaire (84,3% du capital) avec Naval Group (11,7%), les salariés (2,4%) et des sociétés locales réunies au sein du consortium CofiPME (1,6%).

Source: lefigaro

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