François Bayrou est arrivé à l’Élysée avec l’aisance des alliés historiques. Après une poignée de main appuyée avec Emmanuel Macron, il prend place à sa gauche dans la salle des fêtes du palais, dans ses habits de secrétaire général du Conseil national de la refondation (CNR).
Aux premières loges ce lundi 12 décembre, à la grande table dressée pour ce «point d’étape» du CNR, le centriste se surprend à entendre le chef de l’État annoncer un report inattendu: la présentation de la réforme des retraites est décalée du 15 décembre au 10 janvier. Dans son propos introductif, Emmanuel Macron ne prononce pas le mot «concertation». Mais c’est tout comme.
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Deux mois après avoir obtenu de nouveaux cycles de discussions avec les syndicats, François Bayrou ne s’attendait pas à voir ses plans à nouveau validés par son allié de 2017. Qu’importe si, en coulisses, des amis du chef de l’État contestent tout rôle du haut-commissaire au Plan dans cet arbitrage: l’annonce vient nourrir sa légende personnelle…
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