«C’est parfois difficile d’expliquer la vérité», soupire Thierry Herzog que la cour d’appel de Paris semble avoir du mal à suivre. Il dit aussi: «Je n’aime pas faire de la peine»: cette fois, ce sont ses deux coprévenus au procès dit des «écoutes Bismuth», Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert, qui soupirent.
L’avocat de l’ancien chef de l’État s’est lancé lundi dans un exercice périlleux. Sa situation est singulière: Nicolas Sarkozy peut jurer qu’il ignorait ce que racontait son conseil à Gilbert Azibert. Ce dernier est fondé à prétendre qu’il n’était pas dans le secret des conversations entre son ami Herzog et Nicolas Sarkozy. Mais l’avocat est au courant de tout. C’est lui qui fait remonter les informations prétendument glanées par le magistrat au sein de la Cour de cassation et redescendre les impatiences du «Sphinx» (surnom de l’ex-président). Le dossier repose uniquement sur un fatras d’écoutes téléphoniques pour la plupart interprétables à l’envi. Interrogé en dernier à la veille du…
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