Ce mardi soir, lors de sa conférence de presse, le président de la République n’a pas manqué de compliments pour la nouvelle ministre de la Culture.
« Je sais qu’elle mettra son talent, son énergie, sa liberté au service de la culture. Elle ne se réduit pas à une appartenance politique », a-t-il déclaré à propos de Rachida Dati, ex-membre du parti Les Républicain et maire du VIIe arrondissement de Paris. Nommée au poste de ministre de la Culture lors du dernier remaniement ministériel, la ministre a pourtant été ces dernières années une fervente opposante à la doctrine macroniste.
Le président Emmanuel Macron a également assuré mardi soir qu’il n’avait pas parlé des prochaines élections municipales à Paris avec Rachida Dati. « Nous n’avons pas parlé de Paris, vous aurez du mal à me croire quand je vous dis ça, mais c’est vrai », a-t-il ajouté.
Pas de démission en cas de mise en examen
Le chef de l’État a été poussé à s’exprimer sur la mise en examen de Rachida Dati pour « corruption passive » et « recel d’abus de pouvoir » dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn. Le président de la République a justifié ce choix par une « évolution de la vie politique ». La démission des ministres mis en examen « voudrait dire que je reconnaîtrais moins la présomption d’innocence aux ministres qu’à d’autres », a estimé le chef de l’État.
À travers la nomination de Rachida Dati, Emmanuel Macron a également dit vouloir « mettre fin à la France du « ce n’est pas pour moi » ».