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Tenue unique, travail, congé de naissance, RN… Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron

2024-01-16T21:48:22.236Z

Highlights: Tenue unique, travail, congé de naissance, RN… Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron. Le président de la République a multiplié les annonces mardi, avant de répondre aux questions des journalistes présents à l’Élysée. Le format était présenté comme inédit.


Le président de la République a multiplié les annonces mardi, avant de répondre aux questions des journalistes présents à l’Élysée. Voici ce


Le format était présenté comme inédit. Emmanuel Macron s’est longuement exprimé mardi soir lors d’une grande conférence de presse diffusée en prime time à la télévision. Le président de la République a présenté un « nouveau cap » pour relancer un quinquennat à la peine.

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Le chef de l’État a commencé par prendre la parole une vingtaine de minutes où il a déroulé les annonces sur le « réarmement » économique mais aussi « civique » de la France. Déserts médicaux, impôts, polémique Oudéa-Castéra… Il a ensuite été interrogé sur une grande variété de sujets par des dizaines de journalistes réunis dans la salle des fêtes de l’Élysée. Voici ce qu’il faut retenir de son intervention.

La « tenue unique » expérimentée dans une centaine d’établissements

Emmanuel Macron a répété son engagement à « réarmer » la France. Il a dit aussi vouloir la rendre « plus forte » et « plus juste ». Dans cette optique, le président a multiplié les annonces sur l’école, pour agir « dès l’enfance ». Dès la rentrée 2024, l’instruction civique sera ainsi « refondée » et son volume horaire doublé. Le chef de l’État souhaite également que les cours de théâtre deviennent un « passage obligé » au collège. L’histoire de l’art sera également de retour.

La « tenue unique », « qui efface les inégalités entre les familles », sera expérimentée dès la rentrée prochaine dans une centaine d’établissements volontaires », a-t-il également déclaré. Si les résultats sont concluants, le port de cette tenue sera « généralisé en 2026 ». Alors ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, avait déjà annoncé en décembre une « expérimentation à grande ampleur » du port de l’uniforme à l’école, sans en préciser les modalités.

Dix opérations « place nette » par semaine contre le trafic de drogue

Emmanuel Macron a dit vouloir dix opérations « place nette » par semaine contre le trafic de drogue et les « narcotrafiquants », « dans toutes les catégories de ville », et ce dans une volonté de restaurer « l’ordre ». « Nous allons accroître le rythme à partir de la semaine prochaine. Dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a déclaré le président de la République, précisant que ce problème ne touchait « pas simplement les grandes villes », mais également les « villes moyennes qui le connaissaient moins » et « parfois même les villages ».

Un « congé de naissance » pour remplacer le congé parental

« Notre France sera aussi plus forte par la relance de la natalité », a poursuivi le président de la République. Le chef de l’État a annoncé la mise en place d’un nouveau « congé de naissance, qui viendra remplacer le congé parental actuel ». Ce nouveau dispositif permettra aux parents de rester auprès de leur enfant pendant « six mois, s’ils le souhaitent », détaille Emmanuel Macron. Un grand plan sera aussi lancé contre l’infertilité, « qui fait souffrir beaucoup de couples », ajoute le président de la République.

Des mesures pour « mieux gagner sa vie par le travail »

Le président a demandé au gouvernement des mesures pour permettre de « mieux gagner sa vie par le travail » et que les fonctionnaires soient davantage rémunérés « au mérite ». Le chef de l’État a réclamé « un travail ardent » du gouvernement pour « permettre de mieux gagner sa vie par le travail, avec la dotation de nos dispositifs fiscaux et sociaux, mais aussi avec des négociations dans certaines branches ».

Il a aussi demandé que pour les fonctionnaires « le principal critère d’avancement et de rémunération » soit, à côté de l’ancienneté, le mérite, « en tout cas bien davantage qu’aujourd’hui ». Cette réforme « va commencer dans les prochaines semaines », a-t-il assuré.

La régularisation des médecins étrangers contre les déserts médicaux

Le président de la République a demandé au gouvernement d’envisager des « solutions radicales » au problème des déserts médicaux. Cela se fera notamment « en dégageant du temps aux médecins, pour mieux travailler entre médecine de ville et hôpital ». Emmanuel Macron souhaite aussi assumer de « régulariser nombre de médecins étrangers », qui tiennent le système « à bout de bras », et trouvent dans une situation de « précarité administrative ».

Répondant à une question, le président s’est également dit défavorable à la mise en place de « contraintes » pour limiter la liberté d’installation des médecins. « C’est une solution qui paraît plus simple, mais je n’y crois pas », a affirmé le président, qui plaide notamment pour « libérer du temps médical en enlevant du temps administratif ».

Une baisse d’impôts de deux milliards d’euros pour les classes moyennes

Emmanuel Macron a annoncé que la baisse d’impôts de deux milliards d’euros qu’il envisage pour les classes moyennes aurait lieu dès 2025. « On aura entre autres, dans notre trajectoire financière, deux milliards de baisses d’impôts sur nos compatriotes qui sont dans ces catégories en 2025 », a-t-il affirmé. Cette mesure avait été annoncée au printemps dernier, mais la date de sa mise en place n’était pas arrêtée.

« Peut-être des interdictions » et des « restrictions » sur les écrans

Emmanuel Macron n’a pas exclu qu’il y ait « des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants, après avoir réuni des experts sur le sujet la semaine dernière. « On a laissé beaucoup de familles sans mode d’emploi. (…) Il faut qu’on ait un consensus scientifique, que les scientifiques commencent à nous donner un plan et qu’on éclaire un débat public, qui viendra ensuite. Et donc il y aura peut-être des interdictions. Il y aura peut-être des restrictions » et « peut-être aussi des restrictions sur les contenus », a affirmé le président lors d’une conférence de presse. Il s’est dit désireux que « les meilleurs scientifiques (…) puissent nous dire avant tel âge, ça n’est pas raisonnable de mettre un écran devant un enfant ».

Le service national universel en voie de « généralisation »

Interrogé sur les émeutes de juin dernier, Emmanuel Macron a annoncé que « nous irons vers la généralisation du service national universel en seconde », sans développer davantage. Il a estimé que la réponse à apporter aux émeutes passait notamment par l’accompagnement « de certaines familles », « l’accès au sport et à la culture » ou « la réorganisation du temps scolaire ». « Est-ce que c’est un problème d’immigration ? Non », a-t-il par ailleurs balayé.

« Pas de conflit à avoir » entre le public et le privé à l’école

« Je pense qu’il n’y a pas de conflit à avoir » entre les établissements publics et privés, a déclaré Emmanuel Macron, interrogé sur la polémique Oudéa-Castéra. « On ne juge pas les gens » sur le choix d’inscrire leurs enfants dans le public ou le privé, « qui est un choix privé », a-t-il estimé. « Les polémiques du moment ne doivent pas nous faire quitter l’axe qui est le nôtre : la réussite de nos enfants et une école forte », a poursuivi le président.

Le RN, « parti de l’appauvrissement collectif » et « du mensonge »

Le président « fera tout » pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen, a-t-il insisté. Il a estimé que, « pour éviter le retour des extrêmes, il faut s’attaquer à ce qui fait voter pour eux », à savoir, selon lui, le chômage de masse, l’immigration clandestine, ainsi qu’ « un sentiment de dépossession ». « Le Rassemblement national, c’est le parti de l’appauvrissement collectif » et « du mensonge », a-t-il par ailleurs accusé, comparant aussi le RN au « parti de la colère facile ».

« Pas de règle » pour les ministres mis en examen

Emmanuel Macron est revenu sur les mises en examen de plusieurs ministres, dont Rachida Dati. « Il n’y a pas de règles qui font qu’un ministre mis en examen devrait quitter (le gouvernement) », a-t-il assuré, rappelant que des ministres mis en examen ont été « innocentés » par la suite. Lors de la campagne présidentielle, en 2017, le président avait pourtant affirmé qu’un ministre mis en examen devrait démissionner. Il a par ailleurs vanté « l’énergie », « le talent » et « la liberté » de Rachida Dati, qui seront « utiles à la Culture ».

Macron invite à « respecter » les choix d’Amélie Oudéa-Castéra

Le président a invité à « respecter » les choix d’Amélie Oudéa-Castéra, la ministre de l’Éducation nationale, au centre d’une polémique depuis plusieurs jours, en raison de propos maladroits sur l’école publique. « La ministre a fait un choix pour ses enfants, ce sont des choix personnels », a déclaré le président, estimant qu’il n’avait pas à « (s)’insinuer là-dedans ». « La ministre a eu un propos public qui a été maladroit, elle s’en est excusée et elle a bien fait », a ajouté le chef de l’État.

Un hommage le 7 février aux victimes de l’attaque du Hamas

Le chef de l’État a annoncé qu’un hommage sera rendu aux victimes françaises de l’attaque du Hamas en Israël. Il sera organisé aux Invalides le 7 février prochain, soit quatre mois jour pour jour après les attaques du Hamas. « Je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il indiqué. Dans la bande de Gaza, « la priorité est le cessez-le-feu », a-t-il martelé, assurant être régulièrement au téléphone avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Macron n’a « aucun regret » sur l’affaire Depardieu

Le président de la République a affirmé qu’il n’avait « aucun regret d’avoir défendu la présomption d’innocence » de Gérard Depardieu, mis en examen pour viol, et accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes. Le chef de l’État avait dénoncé en décembre une « chasse à l’homme » contre l’acteur, dont il avait confié être un « grand admirateur ». « Si j’ai un regret, c’est de ne pas avoir assez dit que la parole des femmes est importante », a-t-il toutefois reconnu.

« Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner » en Ukraine

Emmanuel Macron a estimé qu’il ne fallait pas « laisser la Russie gagner » en Ukraine, « car la sécurité même de l’Europe serait remise en cause ». Ce serait « accepter que les règles de sécurité internationales peuvent ne plus être respectées », a-t-il poursuivi, faisant de cette guerre « le principal sujet de mobilisation ». Le président a aussi annoncé qu’il se rendrait lui-même en Ukraine en février.

Source: leparis

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