La différence est de taille. En un an, c’est un peu plus de 400 000 euros qui vont disparaître des lignes de comptes du lycée Jules-Uhry de Creil (Oise), pour un budget annuel désormais fixé autour de 656 000 euros. « Alors que, selon les estimations du gestionnaire, cela coûtera au moins la moitié pour chauffer l’établissement », s’étrangle déjà Pascal Magnaudet. Ce professeur de français est élu au conseil d’administration de ce lycée de 1 500 élèves. Lors d’une séance en décembre dernier, il a découvert, comme d’autres, que la subvention annuelle de la région Hauts-de-France allait chuter de 40 % en 2024.
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De quoi provoquer un tollé chez les professeurs qui menaçaient, avant que les cours ne soient annulés à cause de la neige, une journée « lycée mort » pour protester contre cette coupe jugée drastique. Cible des critiques les plus virulentes, la région a dépêché mardi soir son vice-président en charge de l’éducation, Laurent Rigaud, pour tenter d’apaiser la communauté éducative creilloise.
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