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Excellence à la fac : « Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je serai étudiante à Polytechnique, c’est grâce à la CPES que je suis arrivée là »

2024-01-17T09:09:51.847Z

Highlights: Aujourd’hui en master à l’école Polytechnique à Palaiseau (Essonne), Kenza, 21, fait partie of ces étudiants. Très bonne élève dans le secondaire, performante dans toutes les matières, c’est en 1ere qu’elle a entendu parler. Elle dépose des vœux en classes prépa à Janson et Saint-Louis (Paris) et passe le concours de Sciences po Paris.


Si toutes les formations universitaires supposent beaucoup de travail personnel et une grande autonomie, certains parcours d’excellence, don


Aujourd’hui en master à l’école Polytechnique à Palaiseau (Essonne), Kenza, 21 ans, fait partie de ces étudiants qui ont de l’énergie en réserve. Très bonne élève dans le secondaire, performante dans toutes les matières, c’est en 1ere qu’elle a entendu parler pour la première fois des CPES, ou « cycles pluridisciplinaires d’études supérieures », proposés par des universités en partenariat avec des classes préparatoires.

« Étudier dans un établissement d’excellence ça me faisait rêver donc j’ai gardé ça dans ma tête », se souvient la jeune fille. Arrivée en terminale, Kenza sécurise son dossier Parcoursup : elle dépose des vœux en classes prépa à Janson et Saint-Louis (Paris), à la CPES de l’université Paris Sciences et Lettres (PSL), et passe le concours de Sciences po Paris. Bilan : elle est prise à Sciences po et à la CPES.

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Un choix cornélien ? : « Pas vraiment ! J’ai choisi la CPES parce que la première année se faisait à Henri IV (Paris), j’avais envie de ce cadre très scolaire et prestigieux, mais surtout cela me permettait de ne pas arrêter d’étudier les sciences. »

Les CPES, pour se donner le temps de choisir

Parmi les filières dites « d’excellence » proposées par les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics, les CPES ont renforcé leur pouvoir d’attraction au fil des années, au point de concurrencer des écoles comme Sciences po Paris. Aujourd’hui 17 universités en proposent, réparties sur tout le territoire y compris en Outremer, à La Réunion. Toutes sont accessibles via Parcoursup et comptent pour 1 vœu. Elles ont les mêmes caractéristiques générales : un bac+3 ans diplômant et pluridisciplinaire (arts, humanités, sciences sociales, ingénierie, sciences), permettant une spécialisation progressive, avec en bonus une initiation à la recherche.

« Le point commun des élèves de CPES, résume Kenza, c’est leur indécision ! On est intéressés par tout, et pendant 3 ans on peut prendre le temps de réfléchir à ce qu’on fera ensuite, en se spécialisant progressivement en 2e puis 3e année. »

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Master, concours d’entrée dans les grandes écoles, Institut d’études politiques, poursuite d’études dans une université étrangère, après la CPES le choix est large, mais au prix d’une très grosse charge de travail : « Il faut aussi être prêt à voir ses notes s’effondrer, se souvient Kenza, il y avait un gouffre entre le niveau de mon lycée et celui de la CPES ! ». Mais, trois ans plus tard, la jeune femme n’a aucun regret, « je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je serai étudiante à Polytechnique, c’est grâce à la CPES que je suis arrivée là ».

Les doubles licences, pour s’ouvrir le champ des possibles

Autre possibilité pour les étudiants qui ne savent pas précisément ce qu’ils souhaitent faire plus tard, et qui ont un très bon niveau scolaire : les doubles licences. Beaucoup plus nombreuses que les CPES, leur principe est simple : il s’agit de préparer deux licences en même temps, ce qui permet de repousser le moment de la spécialisation au-delà de la 3e année de fac, tout en élargissant le champ des masters accessibles. Les horaires des deux licences sont diminuées d’environ 25% pour tenir dans une trentaine d’heures hebdomadaires.

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Souvent présentées comme des alternatives aux classes préparatoires aux grandes écoles, les doubles licences peuvent aussi, comme les CPES, permettre de préparer (et de réussir) les concours d’admission dans les grandes écoles.

Le choix est très large : droit-gestion, histoire-sciences politiques, mathématiques-physique… Il y a plus de 350 doubles licences différentes sur Parcoursup. Après son bac, décroché avec la mention Très bien comme Kenza, le choix de Camille, 21 ans, s’est porté sur la double licence histoire-sciences politiques de l’université Panthéon-Sorbonne.

« La charge de travail est plus importante que dans une licence normale, mais ça se gère bien »

Camille, étudiant en double licence histoire-sciences politiques

Très bon élève de lycée, curieux de tout, il ne se voyait pas en licence classique : « Après le bac je ne savais pas trop quoi faire, plusieurs disciplines me tentaient, et la double licence avait un côté prestigieux qui me séduisait, j’avoue ». Un choix « coup de cœur » qu’il ne regrette pas : « La charge de travail est plus importante que dans une licence normale, mais ça se gère bien à condition de s’organiser et de ne pas se laisser déborder par les nombreuses lectures ». Un choix qui se révèle aussi gagnant au moment de l’entrée en master puisque Camille a reçu des propositions d’admission de tous les masters qu’il avait sélectionnés - il est aujourd’hui en relations internationales, toujours à Panthéon-Sorbonne.

Autant de points positifs qui expliquent le succès des CPES et des doubles licences proposées sur Parcoursup, et une sélection rude, basée principalement sur les notes de première et de terminale. Ce qui n’est pas une raison pour ne pas les demander, surtout que ces formations d’excellence ne coûtent que 170 euros par an - et zéro euro pour les boursiers qui représentent 40% des effectifs de CPES.

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Source: leparis

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